samedi 22 décembre 2012
Kédougou : opération « diouratigui » pour l’ assainissement et la sécurisation des sites d’ orpaillage Les gendarmes ont saisi 24 kg de chanvre indien ,une importante quantité de boisson alcoolisée, de produits chimiques et de carburant et interpellé 12 individus.
L’insécurité est devenue le maitre mot qui reste suspendu sur les lèvres de la population de Kédougou notamment dans les sites d’orpaillage traditionnel.
En tant qu’activité économique de subsistance, illégale mais tolérée ,l’orpaillage traditionnel draine chaque année des milliers et des milliers d’individus de nationalités différentes vers les principaux placers de la région de Kédougou.
Les plus en vue dans cet afflux massif sont les citoyens des pays limitrophes (Guinée Conakry ,Mali, Burkina, Nigéria) qui viennent s’ajouter à la population autochtone avec parfois des comportements qui dérangent.
Tous les moyens sont bons pour se faire de l’argent dans les sites d’orpaillage.
Qui se prostitue, qui devient receleur ou agresseur ,tout est permis pour se faire de l’ argent. Pour survivre , la plupart des occupants des placers rivalisent d’ardeur pour s’approprier et appliquer le contenu de l’ encyclopédie de la délinquance ,de la débauche et du banditisme.
Soucieuse de sa mission régalienne de maintien de l’ordre, de protection des personnes et des biens, la gendarmerie nationale ne croise pas les bras face à cette situation devenue très inquiétante dans cette partie du pays dont le relief très accidenté ne favorise pas souvent les interventions.
Les forces de l’ordre ont très tôt compris cela . C’est pourquoi ont –elles déclenché pour la troisième fois consécutive l’opération « diouratigui » ,opération d’assainissement et de sécurisation des zones d’orpaillage. Cette opération s’est déroulée du 16au19 Décembre 2012 sur les sites d’orpaillage de sambaranbougou,Diyabougou,Tenkoto,Gora,Diakhalin),kharakhéna
« cette opération est une réaction face à l’insécurité grandissante qui sévit dans la région notamment dans les sites d’orpaillage. Nous avons interpellé 12 étrangers dont 9 maliens parmi lesquels un détenait une arme à feu de quatrième catégorie. Nous avons saisi 2400 l de gasoil, 40 l d’acide sulfurique,20 l d’acide nitrique, une importante quantité de boisson alcoolisée et 24 kg de chanvre indien… » a laissé entendre le capitaine Ibrahima Ngom commandant de la compagnie de gendarmerie de Kédougou.
Par cette opération réussie grâce à l’intervention musclée des gendarmes des compagnies de Tambacounda, Bakel et de Kédougou, la population vient d’être sauvée de dangers à divers niveaux.
« Nous vivions une insécurité totale avec l’ arrivée massive d’ étrangers dans la région de Kédougou. C’est la porosité des frontières qui facilite leur infiltration avec des produits de contrebande souvent très dangereux . Ce qui fait que les actes d’agression sont devenus fréquents même dans la commune de Kédougou » a ajouté le capitaine Ngom.
Par ailleurs, soutenus par l’Etat Sénégalais qui va incessamment accroitre leurs moyens d’intervention, les gendarmes entendent dérouler fréquemment ces genres d’opération en collaborant avec leurs collègues de la sous-région (Mali et Guinée Conakry).
« C’est une obligation pour éradiquer cette insécurité ,il faut collaborer koundara, à Niafou et Foulaya les commandant de brigades sont instruits pour programmer des rencontres mensuelles pour circonscrire la délinquance compte tenue de l’étendue de la zone et de la porosité des frontières » a précisé le capitaine Ibrahima Ngom.
La gendarmerie nationale appelle les étrangers vivants en territoire sénégalais de régulariser leur situation au moins trois mois après leur arrivée et demande un appui en moyens humains pour la création d’un escadron mobile à Saraya afin de mieux pouvoir contrôler les axes de Saienssoutou et guémédjé .
Correspondance( Adama Diaby)
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lundi 12 novembre 2012
Les femmes de kédougou veulent un programme agricole spécial fonio
L’Association Kédougou Encadrement 0rientation aux droits Humains(KEOH) en partenariat avec le Réseau des Organisations de la Société Civile pour la Sécurité et la Souveraineté Alimentaires du Sénégal (ROSA) , le CNCR et ACTIONAID ont organisé le samedi 10 Novembre dernier un atelier de restitution d’une étude pour la prise en compte des droits des femmes et du genre dans les politiques et programmes agricoles.
Au Sénégal notamment dans la région de Kédougou, les femmes s’activent dans diverses activités économiques dont, le commerce, l’agriculture et la transformation entre autres.
Malheureusement, les femmes encore continuent de souffrir puisque leur contribution dans l’atteinte de la sécurité alimentaire n’est pas prise en compte dans les diverses politiques agricoles.
Pour en savoir plus sur cette question ,le Réseau des Organisations de la Société Civile pour la Sécurité et la Souveraineté Alimentaires du Sénégal (ROSA) en collaboration avec le CNCR et ACTIONAID a commandité une étude . Elle se fixe comme objectif général d’analyser le degré de prise en compte du genre et des droits des femmes dans les politiques et programmes agricoles au Sénégal.
Ainsi à la suite de cette étude, cet atelier déroulé ce samedi 10 Novembre 2012 à l’auberge Thomas Sankara de Kédougou tient lieu de restitution des résultats de ladite étude.
Cette rencontre s’est déroulée en présence d’une trentaine de femmes issues des organisations de producteurs entre autres .
« L’objectif de cette restitution est de susciter un dialogue citoyen et permettre aux populations d’approfondir la réflexion de valider et de s’approprier les résultats de cette étude.. » a précisé M Zaccaria Sambakhé coordonnateur du Réseau des Organisations de la Société Civile pour la Sécurité et la Souveraineté Alimentaires du Sénégal (ROSA).
Il faut dire que cette étude a révélé que : « les femmes sont plus touchées par la pauvreté . Cette féminisation de la pauvreté suppose que les droits socio-économiques des femmes sont bafoués » .
« Environ 70% des paysans sont pauvres et les femmes ont un difficile accès aux moyens de production et il y’a un manque d’indicateurs et de statistiques sur l’apport des femmes dans la lutte contre l’insécurité alimentaire. Les valeurs culturelles et traditionnelles constituent de véritables obstacles. On oublie les femmes dans la dotation de semences puisque la femme n’est pas considérée comme agriculteur. Et il a été noté un manque d’engagement des femmes… ». a laissé entendre Mme Ndèye Maty Boye ,coordonnatrice du réseau genre et Développement du CONGAD ,par ailleurs membre du de l'USE ( Union pour la Solidarité et l'Entraide) .
Elle reviendra à la charge pour dire : « pour davantage prendre en compte l’aspect genre dans les politiques agricoles ,les femmes doivent insister sur un certain nombre d’aspects ,lutter pour qu’on leur favorise un accès à la terre aux moyens matériels et financiers, lutter pour qu’elles puissent avoir accès à des informations sur les technologies nouvelles pour l’agriculture. Etant donné que le Sénégal a signé plusieurs conventions telles que la convention contre toutes les discriminations à l’égard des femmes, un faut un engagement soutenu pour qu’elles puissent défendre leurs droits ».
En définitive , les participants ont émis comme recommandations le souhait de développer un plaidoyer intense afin que les décideurs puissent élaborer un programme spécial fonio puisque le fonio occupe près de 90% des activités des femmes . Et aussi l’Etat doit prendre certaines mesures contre l’ exploitation minière étant donné qu’elle est en train de concurrencer l’agriculture et la plupart des terres cultivables sont menacées.
Reste à savoir si les pouvoirs publics feront bon usage des résultats de cette étude en faveur d’une meilleure prise en compte des droits des femmes et du genre dans les politiques et programmes agricoles, une urgente nécessité dans la région de Kédougou.
Correspondance (Adama Diaby)
mardi 6 novembre 2012
La radio communautaire de Kédougou vient de baptiser son studio à titre posthume au nom d’Ousmane Vincent Valéry Boompény, un brillant animateur- technicien radio disparu au mois de juin dernier.
C’est dans une vive émotion que le personnel de la radio communautaire de Kédougou s’est retrouvé ce mercredi 31 octobre 2012 pour honorer une fois de plus à titre posthume Ousmane Vincent Valéry Boompény laborantin du CCA de Kédougou, par ailleurs animateur-technicien .
Cela s’est traduit par le baptême du studio de la radio communautaire de Kédougou au nom d’Ousmane Vincent Valéry Boompény.
Raison suffisante pour que tout le personnel de la radio se mobilise pour procéder à ce baptême du studio en guise d’hommage à titre posthume à Ousmane Vincent Valéry Boompény en présence de son épouse Aïssatou Diouldé Kéita.
Connu sous le nom de Didier XP ,de son vivant, Ousmane Vincent Valéry Boompény s’est donné corps et âme pour donner une couche exceptionnelle à la technique et à la maintenance de la radio depuis son ouverture en Septembre 2006 .
De la théorie à la pratique, un seul instant Didier xp ne s’est lassé de former le personnel de la radio communautaire de Kédougou.
Courtois, disponible, ouvert, tolérant, franc, attentif, ces nombreuses qualités ont permis à l’homme de nationalité congolaise (Congo-Brazzaville)de s’intégrer facilement dans la société Sénégal. De Dakar à Kédougou, partout ,Valéry Vincent Boompény a su se faire plusieurs affinités.
Ousmane Vincent Valéry Boompény, cette belle voix s’est éteinte à la suite d’une longue maladie qu’il traînait depuis plusieurs années.
Dans ses derniers moments de sa vie, il le rappeler que Kédougou a joué sa partition pour sauver Didier xp. Partout la population dans son ensemble a contribué pour tenter de sauver l’homme.
Même rongé par la maladie, Didier xp a su être reconnaissant vis-à-vis de cette population de Kédougou qui l’ a adopté. Il faut dire qu’à l’occasion de ce baptême du studio de la radio communautaire retransmis en direct beaucoup de ses collaborateurs se rappelant encore les derniers propos échangés avec Didier xp ont eu du mal à retenir leurs larmes.
Un dimanche 5 Mai 2012,il envoyait ce sms d’au revoir : « j’ai acheté le billet d’avion hier . Le voyage est confirmé pour demain lundi à 8 h du matin. de Vincent » .
En envoyant ce sms, Ousmane Vincent Valéry Boompény ne savait pas qu’il allait partir pour de bon.
Ousmane Vincent Valéry Boompény est parti, mais il restera plus que jamais vivant dans le cœur du personnel de la radio communautaire.
A tous ceux qui l’ont connu, côtoyé ,entendu sa belle voix ou bénéficié de ses services à la radio communautaire ou au centre conseil Ado de Kédougou, prions pour le repos éternel de son âme . Que Dieu l’ accueille dans son paradis. Amen
Adama Diaby
dimanche 28 octobre 2012
Kédougou :Finale de la zone 2 des navétanes 2012 , trois prétendants, un mari
La finale du championnat national populaire de la zone 2 prévue ce dimanche 28 octobre 2012 n’a pu se tenir à cette date. La rencontre a été perturbée par les joueurs de l’entente Dalaba-Compagnie mécontents de leur élimination. Dès le coup de sifflet de l’arbitre central ,outre les deux équipes convoquées pour cette finale, une troisième équipe, celle de l’entente Dalaba-Compagnie a envahi le terrain.
Depuis leur élimination les joueurs de l’ entente Dalaba-Compagnie n’ont pas croisé les bras face à cette situation qu’ils considèrent injuste.
Tout récemment, ils ont tenu un point de presse pour fustiger l’ arbitrage partisan des responsables des instances de l’Odcav de Kédougou.
« Nous sommes victimes d’injustice créée par l’irresponsabilité de l’Odcav de Kédougou En fait puisque l’ ASC Plateau a été dissoute ,cette année l’Odcav a permis à ses joueurs d’évoluer dans les autres équipes de foot en remplissant certains critères notamment l’annulation de leur licences et l’ acquittement de leurs frais de démission. Et nous avons rempli toutes ces conditions .A notre grande surprise, après notre victoire en demi-finale face à l’ASC Dinguessou, on nous suspend pour avoir fait joué certains jours de l’ex-ASC Plateau » Moussa Mpaba Doucouré ..
Ce dimanche 28 octobre 2012 ,au moment où tous les amateurs du ballon rond rêvaient d’une belle finale qui devrait se jouer entre l’ASC Dinguessou et l’ ASC Lawol-Tamba,l es joueurs de l’Entente Dalaba-Compagnie sont passés à la vitesse supérieure.
Ils ont mis leurs menaces à exécution en envahissant le terrain de foot au même moment que les deux autres équipes convoquées faisaient leur entrée.
Trois équipes sur un même terrain de foot, c’est du jamais vu dans l’histoire du ballon rond. Certains seraient tentés d’avancer que « dame coupe » est si charmante qu’elle a pu mettre dans ses filets trois prétendants. Qui des trois prétendants épousera dame coupe ?
La réponse à cette question se trouve dans l’indignation des spectateurs qui ont crié désespoir et regret pour avoir constaté la perturbation de la tenue de la finale devant opposer en réalité l’ ASC Dinguessou à l’ASC Lawol -Tamba. Pour justifier le comportement des joueurs de l’entente Dalaba –Compagnie , à Moussa Mpaba Doucouré ,le secrétaire général de ladite structure de renchérir sur les fondements de cette attitude : « Nous avons saisi la commission de qualification réglementation et de pénalités (CQRP) zonale qui nous a donné raison mais en précisant que cela n’ a pas été notifiée quelque part. Ce n’est pas à nous de le notifier, c’est au secrétaire administratif de l’Odcav de le faire… Nous n’ accepterons jamais cette sanction qui est injuste. Voila toutes les raisons qui nous poussent à revendiquer nos droits. »
Il faut dire que cette perturbation de l’organisation de la finale de la zone 2
n’ a pas du tout été du goût de M Abdoul Karim Keita ,président de l’ Association Kédougou Action Développement par ailleurs parrain de cette finale de la zone 2qui vient d’avorter. Empêché, le parrain s’est fait représenter par M Famakan Dembélé qui a fustigé cette situation qui est une déception. « Il faut que les dirigeants de l’Odcav puissent se retrouver pour prendre la bonne décision . Ce qui s’est passé ce jour est vraiment décevant pour les amateurs du foot . Cela montre une mauvaise image de la jeunesse de Kédougou. Et cela devrait faire l’objet d’un règlement de la part des acteurs du foot . Si rien n’est fait dans des conditions pareilles et si ça continue cela va décourager ceux qui ont pris certains engagements pour soutenir le sport à Kédougou. » a-t-il laissé entendre.
M Ousmane Gaye, le président de la zone 2 abondera dans le même sens :« Nous déplorons ce qui est en train de se faire. Tout est régi par des textes .Si des gens n’ arrivent pas à se conformer par rapport aux décisions prises par les instances qui sont habilitées à le faire nous déplorons fortement cette situation. Nous appelons la jeunesse à beaucoup plus de calme et de responsabilité. On trouvera d’autres moyens pour jouer la finale pour le moment rien ne peut se faire … ».
Selon M Bakary Dansokho, le président de l’Odcav de Kédougou : « l’ Odcav garde toute sa neutralité dans cette affaire et attend que la décision lui parvienne avant de statuer sur cette question. ».
Il urge des lors que les services techniques de l’Etat en charge des questions de sport et de jeunesse puissent davantage veiller au renforcement de capacités des jeunes dans le domaine des lois et règlements du football « navétane » dans les régions et départements voire dans les villages les plus reculés.
L’ignorance de ces lois et règlements peut être source de violences et de démotivation vis-à-vis du football dans les stades et les quartiers. Et l’on risquerait de ne jamais sortir de cette crise que traverse le football sénégalais étant donné que les « navétanes » peuvent aussi être des pépinières permettant de détecter les nouveaux talents .
Correspondance(Adama Diaby)
mercredi 17 octobre 2012
mardi 16 octobre 2012
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Une maman oublie la douleur de l' enfantement et jette son bébé dans la rue au quarier Dalaba de kédougou
Une maman oublie la douleur de l' enfantement et jette son bébé dans la rue au quarier Dalaba de kédougou
mercredi 5 septembre 2012
Kédougou manifeste sa compassion aux sinistrés de Dakar et d’ailleurs
Dans cette région jadis considérée comme très éloignée et faisant partie du « Sénégal oublié », de bonnes volontés ont aussi répondu favorablement à l’appel de solidarité lancé par le gouvernement en faveur des sinistrés des inondations.
Le comité consultatif régional des femmes de Kédougou a remis cet après midi du mardi 5 Septembre 2012 sa contribution une somme symbolique de 270 000 FCFA au gouverneur de région
A cette somme s’ajoutent 500 000 FCFA octroyés par Mamadou Hadji Cissé député, par ailleurs président de la chambre de commerce de Kédougou.
L’enveloppe a été remise à Tidiane Diouf, gouverneur de région en présence d’une forte délégation des représentantes de groupements de promotion féminine.
« Au nom des femmes de Kédougou, nous venons à travers ce geste manifester symboliquement notre soutien vis-à vis des sinistrés, nous sommes tous sénégalais sensibles à la situation des sinistrés des autres régions du pays, nous soutenons le président Macky Sall pour son intention en faveur de la suppression du sénat » a précisé Mme Adja Aissatou Aya Ndiaye, présidente du comité consultatif régional des femmes de Kédougou.
A la cérémonie de réception de cette enveloppe totale de 570 000 FCA, M Tidiane Diouf, le gouverneur de région n’a pas caché ses sentiments.
« C’est avec plaisir que je reçois cette enveloppe des mains de la présidente régionale de femmes. Les femmes ont compris l’appel de solidarité lancé par le gouvernement. Je suis heureux car c’est de façon spontanée, volontaire qu’elles sont venues donner leur participation au profit des sinistrés .Au nom du président Macky Sall, du ministre de l’intérieur et des membres du gouvernement je vous remercie. Le Sénégal est un et indivisible. » a soutenu M Diouf.
Il faut par ailleurs signaler qu’à Kédougou, le commandement territorial a réuni de son côté une enveloppe de 635000 FCFA que le gouverneur de région va incessamment virer dans le compte bancaire ouvert en faveur des sinistres.
Ces actions montrent que les sénégalais de tous bords sont très sensibles à cette situation qui prévaut actuellement dans certaines régions du pays notamment à Matam et dans la banlieue dakaroise.
Correspondance (Adama Diaby)
mercredi 15 août 2012
Kédougou : Kécouta Sidibé, une grande perte pour sa famille La famille Sidibé fustige avec la dernière énergie les circonstances qui ont occasionné la mort de Kécouta Sidibé qui laisse derrière lui deux petits ‘‘bouts de bois de Dieu’’
Les parents voisins et amis continuent à affluer vers la famille Sidibé du défunt Kécouta Sidibé victime d’une agression barbare perpétrée au cours d’une descente musclée des gendarmes dans leur domicile.
Ils y vont soit pour présenter leurs condoléances soit pour s’informer sur les circonstances dans lesquelles Kécouta Sidibé a perdu la vie.
Toujours dans le choc de ce drame, ses proches n’en reviennent pas encore.
Les différents témoignages recueillis sur place révèlent que le sieur Kécouta Sidibé était un homme calme et non violent.
La famille Sidibé toujours, inconsolable
« Kécouta ne dérangeait personne et pouvait rester toute une journée enfermée dans sa case. Kécouta, ce quarantenaire était un homme discipliné, sympathique et ouvert malgré son handicap. C’est une grande perte pour notre famille. Qui va à présent prendre en charge ses deux enfants devenus brutalement et totalement orphelins ?» a précisé sa sœur Ndèye Sidibé laissant couler de chaudes larmes de ses yeux rouges enflés.
Elle reviendra à la charge pour dire avec force : « nous allons laisser la loi faire la lumière sur cet incident. Nulle part dans la loi, il est dit qu’il faut tuer froidement quelqu’un qui garde par devers lui du yamba. Si, la loi ne punit pas les auteurs de cet acte criminel, nous allons nous venger par tous les moyens… Il faut qu’on renvoie les gendarmes qui ont commis cet acte. »
Son neveu Sambou Sidibé abondera dans le même sens
« C’est une grande perte, on ne s’attendait pas à ce que des hommes de tenue qui ont subi une formation dans l’armée comme à la gendarmerie viennent trouver notre oncle ,un sourd-muet jusque dans sa chambre ,l’ attacher avec un fil de courant
puis l’abattre comme un animal . En ce moment précis tous les autres membres de la famille étaient à la prière de la « nafila »
Kécouta vivait harmonieusement avec toute la famille, il sympathisait avec tous ses amis, c’est depuis le décès de son père qu’il a diminué ses activités Il ne sortait que quand il avait un chantier de maçonnerie où il travaillait comme manœuvre pour subvenir aux besoins de ses deux « bouts de bois de Dieux ».C’est une grande perte pour notre famille…C’est vraiment très douloureux.
(Après un moment de silence et d’hésitation…), il poursuivra : « c’aurait été des civils qui auraient commis cet acte criminel, ça allait mal tourner, comme le Sénégal est un Etat de droit, on veut que justice soit faite sur cette affaire… »
Il faut dire que Kécouta Sidibé a rejoint l’au-delà dans des circonstances quasi-similaires que son père. Il y’ a quelques années de cela a été mortellement tabassé par un fou au moment où il faisait l’appel à la prière à l’aube à la grande mosquée de Kédougou.
Le fou prétendait être dérangé dans son sommeil par le défunt père de muezzin de Kécouta Sidibé lorsque ce dernier appelait les fidèles à la prière de l’aube. Quelques mois après ce drame, Kécouta a perdu son épouse aussi sourde-muette non sans oublier le décès de sa maman.
Le choc psychologique qui découle de ces événements (mort subite de ses proches, son état de sourd-muet et sa situation de chômeur) a-t-il poussé Kécouta à se refugier dans la consommation et la vente du chanvre indien ?
En tout cas les forces de répression des trafiquants de la drogue se doivent d’explorer certains paramètres psychosociologiques en vue de récupérer certains jeunes déjà entrés dans ce cercle vicieux de la consommation ou du trafic de la drogue.
Adama Diaby
mardi 14 août 2012
Journée de réflexion sur l’avenir de la sélection régionale de football de Kédougou Les différents acteurs et amateurs du ballon rond se sont retrouvés ce dimanche 12 Août 2012 à l’auberge thomas Sankara pour réfléchir afin de mettre la gazelle de Kédougou sur de nouvelles pistes.
Depuis sa création en 1962, à nos jours, la gazelle de Kédougou l’actuelle équipe fanion de la région peine à sortir d’une crise qui freine son évolution.
Il faut dire que le manque d’adhésion populaire serait à l’origine de cette situation.
« Si par le passé la gazelle a connu des problèmes multiformes qui ont freiné son ascension vers les sommets du football national c’est parce que quelque part l’investissement des populations dans toutes ses composantes au niveau de l’équipe n’a pas été total » a reconnu M Sadio Dembélé coordonnateur du comité de pilotage
Ainsi, depuis un mois déjà, d’anciens sportifs amoureux de la défense des couleurs de la région sont sur le terrain en vue de la relance de l’équipe de la gazelle de Kédougou.
La mise sur pied d’un comité de pilotage et l’organisation ce dimanche 12 Août 2012 d’une journée de réflexion en sont quelques éléments illustratifs de cet engagement pour la relance du foot en particulier et du sport en général dans cette partie du pays.
« Cette vision loin d’être une utopie est réaliste et réalisable à une seule condition que toutes les forces vives de la région travaillent dans un élan pour atteindre cet objectif » a soutenu M Abdou Karim Ndiaye, membre du comité de pilotage.
Cela passera nécessairement par l’unité : « on ne peut réussir ce genre d’entreprise que par une et une seule union celle des cœurs, j’espère que Kédougou parviendra à une union de ces cœurs » a laissé entendre l’inspecteur Amadou Sow choisi comme modérateur des travaux de cette journée de réflexion.
Les initiateurs de cette rencontre restent convaincus qu’ il ne s’agit point de « couper des têtes » encore moins de faire un procès de quiconque.
« Notre seule ambition est de doter la région de Kédougou d’une équipe forte et compétitive capable de rivaliser avec les meilleures sur le plan national » a précisé M Ndiaye.
Dans le même sillage, M Niokhor Ndiaye, inspecteur régional de la jeunesse a présenté un exposé sur la politique générale du sport au Sénégal pour permettre aux participants une entrée en matière avant les travaux de commissions.
Ainsi a-t-il axé son intervention sur un diagnostic sans complaisance du secteur sport à travers les fonctions du sport, les atouts, les contraintes, les difficultés, la mise en œuvre de la politique sportive, le cadre juridique, le droit au sport et le droit du sport...)
Enfin répartis en trois ateliers ou commissions, les participants ont réfléchis sur les stratégies à mettre en œuvre pour relancer le football à travers l’équipe de la gazelle de Kédougou.
La commission technique avait pour missions la définition d’un cadre technique pour l’épanouissement des joueurs, la définition d’un contrat d’objectif des équipes et la détermination du type de matériel sportif à acquérir entre autres.
Après réflexion, la commission de recherches de moyens mise sur le parrainage, les jumelages, les subventions, le sponsoring, le fonds social minier, la contribution des opérateurs économiques et de la diaspora afin de trouver des moyens pour mettre les joueurs et le staff dans de bonnes conditions.
La commission administration quant à elle a défini des profils pour le trésorier général, le président et le secrétaire général.
Elle a également fait des propositions pour la réactualisation des statuts et du règlement intérieur de la structure.
Il faut signaler par ailleurs que de 1962 à nos jours, ce n’est qu’en 1995 que la gazelle a tenu une assemblée générale, la deuxième du genre depuis sa création.
Cette journée de réflexion devra aboutir à l’organisation d’une AG de renouvellement des instances de cette structure qui a besoin du sang neuf du sang neuf pour briller.
Déjà un comité de suivi des conclusions de cette journée de réflexion a été mis en place. Reste à savoir si les conclusions de ces assises sur l’équipe régionale de football de Kédougou respectées.
Wait and see.
Correspondance (Adama Diaby)
dimanche 24 juin 2012
Kédougou : Tomboronkoto, Kanouméry et Mako tournent le dos au Pds Les responsables de la coalition Benno Bokk Yaakar viennent d’effectuer une tournée politique dans la communauté rurale de Tomboronkoto. Nfaly Camara président du conseil rural et Idrissa Diallo, jadis responsables politiques du Pds ont rallié l’Alliance Pour la République(APR) de Macky Sall.
Kédougou : Tomboronkoto, Kanouméry et Mako tournent le dos au Pds
Les responsables de la coalition Benno Bokk Yaakar viennent d’effectuer une tournée politique dans la communauté rurale de Tomboronkoto.
Nfaly Camara président du conseil rural et Idrissa Diallo, jadis responsables politiques du Pds ont rallié l’Alliance Pour la République(APR) de Macky Sall.
Cette tournée a conduit le vendredi 22 juin 2012, les responsables de la coalition BBY respectivement à Bafoundou, Kanouméry, Mako et Tomboronkoto.
Ces localités se trouvent dans la communauté rurale de Tomboronkoto dont le chef-lieu(Tomboronkoto) est distant de Kédougou d’environ 33 km.
A Bafoundou, les membres de la délégation ont d’abord présenté leurs condoléances à la famille d’un militant qui venait de perdre un proche parent avant de s’entretenir avec le président du conseil rural et quelques conseillers.
Au cours de cet entretien Nfaly Camara le président du conseil rural de Tomboronkoto a déclaré « Avec mes conseillers, nous tournons le dos au pds, c’est aussi le désir des populations. Ici dans la communauté rurale de Tomboronkoto, nous allons tous voter pour la coalition BBY si nous voulons le développement de notre communauté rurale… »
A Kanouméry, les populations ont réservé un accueil chaleureux à la délégation conduite par Lesseny Sy le député investi sur la liste départementale de Kédougou pour le compte de la coalition Benno Bokk Yaakar.
Les populations de Kanouméry ont saisi cette occasion pour manifester leur ferme volonté à voter 100% pour la coalition BBY.
« Nous savons tous qu’on ne peut pas ressusciter un mort, le Pds est déjà mort, nous ne voterons que pour celui qui est au pouvoir. Le 1er juillet prochain, nous promettons de voter 100% pour la coalition Benno Bokk Yaakar comme nous l’avions fait au second tour de la présidentielle… » a laissé entendre Koly Diallo représentant du chef de village de Kanouméry.
A Mako, c’est dans une autre atmosphère conviviale que les populations de Mako et leur leader politique Idrissa Diallo ont manifesté leur engagement à tourner le dos au Pds.
« Il y’a quelques mois je discourais ici en faveur du Pds c’est derrière nous, je souhaite que nous donnions une voix forte, humaine et sereine en faveur de la coalition Benno Bokk Yaakar. Les responsables du Pds sont venus vous promettre beaucoup de choses, ils faux, ce sont des vendeurs d’illusions, c’est pourquoi j’ai quitté le pds, votons utile, votons pour Lesseny Sy, le candidat de la coalition BBY pour bâtir le Sénégal … ».
Il en a été de même à Tomboronkoto ou le chef de village et le reste de la population ont adhéré aux intentions de vote en faveur du candidat de la coalition Benno Bokk Yaakar.
M Lesseny Sy, le candidat de la coalition Benno Bokk Yaakar n’a pas caché ses sentiments à la suite de cette tournée.
« Nous nous réjouissons de la mobilisation des militants de Kanouméry, Mako et Tomboronkoto. Ils ont tous manifesté leurs engagements à voter pour la coalition Benno Bokk Yaakar le 1er juillet prochain. Ils nous ont soumis quelques doléances que nous tenterons de résoudre une fois à l’hémicycle… »
Il reviendra à la charge pour dire : « Nous saluons surtout le courage politique de M Nfaly Camara le président du conseil rural de Tomboronkoto et Idrissa Diallo, responsable politique à Mako pour leur courage politique.. . ils ont fait un bon choix au bon moment »
Très satisfaits de cette tournée, les membres de la délégation ont pris le chemin du retour convaincus de leur prochaine victoire au soir du 1er juillet dans la communauté rurale de Tomboronkoto.
Correspondance (Adama Diaby)
mercredi 20 juin 2012
violences électorales à Bandafassi dans le département de Kédougou L’affrontement entre les militants du Pds et de la coalition Bokk Guiss Guiss : s’est soldé par le saccage de deux véhicules saccagés, plusieurs blessés. La gendarmerie a ouvert une information judiciaire.
L’adrénaline est montée chez les partisans de Mamadou Hadji Cissé candidat du Pds aux législatives du 1er juin prochain.
Ce mardi 19 mai, ils se sont affrontés avec militants de Bokk Guis Guis lors d’une tournée électorale qui les a tous conduits sur un même axe dans l’arrondissement de Bandafassi.
Les deux véhicules affectés à Moustapha Guirassy et à Ibrahima Solo Diallo respectivement candidats de la coalition Bokk Guis Guis sur la liste nationale et départementale ont été saccagés.
Tout est parti d’un télescopage entre les militants de deux états majors politiques à hauteur du village de Thiokéthian sur l’axe Bandafassi –Thiabédji- Baraboye.
« Nous étions déjà à Thiabédji quand nous avions appris que les militants de Hadji Cissé étaient à Thiokéthian, nous avions alors renoncé à l’étape de Thiokéthian au profit de Bandafassi .Nous avions demandé à l’équipe qui transportait la sono de nous devancer. Malheureusement l’équipe a été interceptée sur la route et la sono a été saccagée par les militants du Pds, nous n’avions pas voulu riposter… » précise Ibrahima Solo Diallo candidat investi sur la liste de la coalition Bokk Guis Guis.
A la suite de ce premier accrochage, les militants du Pds ont poursuivi ceux de la coalition Bokk Guis Guis jusqu’ à Bandafassi avant de s’acharner à nouveau sur eux.
Ils ont violé les franges de la sous-préfecture en saccageant les deux véhicules de la coalition Bokk Guis Guis qui y étaient stationnés.
Ces actes de vandalisme seraient attribués aux militants du Pds montés par leur chef de file, Mamadou Hadji Cissé, candidat investi pour le compte du département de Kédougou.
« Hadji Cissé a donné de l’alcool, drogué et armé des jeunes de 15 ,16 ans qui sont venus disperser nos militants qui nous attendaient pour un meeting à Bandafassi. Avec leurs gourdins, ils ont saccagé nos deux véhicules, utilisé des armes à feu pour intimider nos militants. Il y’a eu plusieurs blessés et nous condamnons avec la dernière énergie ces actes inciviques. Nous sommes persuadés de notre victoire, nous n’avons pas besoin de faire du bruit pour cela, il n’ya que les faibles qui font beaucoup de bruit… » a soutenu Ibrahima Solo Diallo très en colère.
L’affaire a été portée en justice. La gendarmerie a ouvert une enquête pour identifier les véritables auteurs de ces actes.
En rappel, depuis plusieurs mois déjà, la coalition Bokk Guis Guis a démarré ses activités politiques en sillonnant plusieurs localités à la rencontre des militants.
Aujourd’hui, cette coalition est plus que jamais déterminée à en découdre avec les autres formations politiques non pas par la violence mais par les urnes.
(Adama Diaby)
dimanche 17 juin 2012
Me Ousmane Ngom et Souleymane Ndéné Ndiaye à Kédougou : « Le PDS a été trahi à Kédougou, nous allons reconquérir le pouvoir à la base » Les militants libéraux toujours fidèles à Me Abdoulaye Wade ont organisé ce dimanche, un meeting pour manifester leur soutien à Mamadou Hadji Cissé, leur tète de liste pour les législatives du 1erJuillet.
Ce dimanche 17 juin, l’ex-place Senghor de Kédougou a refusé du monde. Des militants libéraux sont venus de tous les coins de la région pour accueillir Me Souleymane Ndéné Ndiaye et Me Ousmane Ngom.
Les présidents de conseils ruraux de Ninéfécha, Ethiolo, Bandafassi, les responsables des groupements de promotion féminine des départements de Kédougou, Saraya et Salémata ont pris part à ce meeting. L’ambiance des lieux a été assurée par les différentes troupes folkloriques mobilisées pour les circonstances.
C’est aux environs de 18h 30 que Me Ousmane Ngom et M Souleymane Ndéné Ndiaye sont arrivés sur les lieux en compagnie de Mamadou Hadji Cissé, le député investi pour le compte des libéraux.
Tous les orateurs ont magnifié le choix porté sur Mamadou Hadji comme tête de file des libéraux du département de Kédougou.
« Toute cette masse ici présente à ce meeting, votera pour Mamadou Hadji Cissé. Tu as fait tes preuves en construisant deux forages pour les habitants de Kédougou, en soutenant la jeunesse dans toutes ses activités, en réalisant plein d’activités pour le développement de la région de Kédougou. Nous savons tous que tu n’iras pas à l’Assemblée Nationale pour chercher des profits ou pour y dormir, mais tu y iras pour défendre les intérêts de la région de Kédougou » a soutenu Mme Adja Aissatou Aya Ndiaye, « la lionne de Kédougou » suppléante sur la liste des libéraux.
En réponse à ces éloges Mamadou Hadji Cissé, le député investi pour le compte des libéraux du département de Kédougou, et par ailleurs, président de la chambre de commerce de Kédougou dira humblement et avec assurance ; « Tout ce que je fais c’est pour la population de Kédougou, c’est le Développement de la région de Kédougou qui m’intéresse et rien d’autre, je suis là pour vous servir et non pour me servir de vous ,je défie quiconque notamment , le Bokk Guiss-Guiss, au soir du 1er Juillet ,on verra qui est qui à Kédougou… ».
Venus renouveler leur confiance à leur dauphin, Mamadou Hadji Cissé, sorti de leur grande école, Me Ousmane Ngom et M Souleymane Ndéné Ndiaye ont à leur tour loué les compétences de l’Homme aux qualités multidimensionnelles.
« Nous sommes heureux de l’apothéose de cette adhésion populaire autour de Hadji Cissé, je suis sûr que Hadji Cissé sera un excellent député, je veux que Hadji Cissé soit un député -maire de Kédougou, je suis sûr qu’il va porter très haut le flambeau de la vision de Me Abdoulaye Wade, nous allons conquérir le pouvoir, reconquérir le pouvoir à la base .La reconquête du pouvoir à la base a démarré à Kédougou » a laissé entendre Me Ousmane Ngom devant une foule tres réceptive à son message.
M Souleymane Ndéné Ndiaye, qui a toujours été un grand souteneur autrefois tapi dans l’ombre, un grand propulseur de Hadji Cissé au devant de la scène politique n’en dira pas plus aux militants de plus en plus excités.
« Votre mobilisation m’inspire deux sentiments, un premier sentiment c’est que vous réprouvez la trahison, Me Wade avait investi un fils de Kédougou qui l’a trahi en allant dans un autre camp, l’autre sentiment c’est que Hadji Cissé incarne les nouveaux espoirs de Kédougou et cela nous donne encore beaucoup d’espoir .Je pense que Kédougou a battu tous les records de mobilisation et Hadji Cissé est le leader qu’il vous faut à Kédougou. je sais que vous le démontrerez encore le 1er juillet prochain… ».
Les militants très satisfaits de cette marque de reconnaissance en faveur de leur candidat Mamadou Hadji Cissé ont pris l’engagement de restituer au reste de la population les messages reçus.
Pour l’instant, la campagne poursuit son petit bonhomme de chemin dans la région de Kédougou mais spécialement dominée par des visites à domicile des militants.
(Adama Diaby)
Tournoi Bongo : La jeunesse de Kédougou rend hommage à l’inspecteur Aliou Sylla La finale a été jouée ce samedi 16 juin 2012 sous le signe « Mémorial Elhadj Aliou Sylla » avec le parrainage de Mamadou Hadji Cissé, président de la chambre de commerce de Kédougou.
C’est pour la huitième année consécutive qu’Omar Diallo dit Bongo, un jeune du quartier Dandé –Mayo de Kédougou organise un tournoi de football pour raffermir les relations d’amitié entre les jeunes.
Cette année, ce tournoi a été organisé en guise de mémorial à l’inspecteur El Hadj Aliou sylla, inspecteur Départemental de l’Education de Kédougou rappelé à Dieu en Novembre dernier.
La finale de ce tournoi a été placée sous le parrainage de Mamadou Hadji Cissé le président de la chambre de commerce de Kédougou, très proche de la jeunesse.
Cette finale a opposé, l’ASC renaissance de la compagnie à une redoutable équipe du quartier mosquée. A l’entame de ce match, dès la 35ème mn, l’intenable Bakary Sy de l’équipe de la mosquée a ouvert le score. Il parviendra à tromper à nouveau la vigilance du gardien de buts de l’ASC renaissance en inscrivant son doublet à la 37ème mn de la première période.
Ce score a ainsi été maintenu jusqu’à la mi-temps. Moment opportun pour arracher quelques témoignages aux amis, compagnons et anciens collaborateurs, et aux membres de la famille de l’inspecteur Aliou Sylla. Le terrain Diadié Ba de Kédougou était plein à craquer. L’émotion était à son comble quand la plupart de ces gens parlait de l’Homme.
« Inspecteur Elhadj Aliou Sylla a été un homme aux qualités multidimensionnelles, un grand Homme, il s’est battu toute sa vie durant pour maintenir haut le flambeau du Système éducatif. C’était un homme social, un homme de dialogue qui a toujours œuvré dans le sens du raffermissement des relations entre les individus quelques soient leurs origines, religions, ou leur appartenance politique… » a laissé entendre Inspecteur Amadou Guèye.
A la reprise malgré la domination de l’équipe de la mosquée, de part et d’autre, les gardiens de buts ont redoublé de vigilance. Au finish, le match s’est soldé par une victoire de l’équipe de la mosquée sur un score de 2 buts à zéro.
L’équipe des vaincus s’est contentée d’une enveloppe, d’un jeu de maillot et d’un ballon .L ‘équipe victorieuse en plus d’une paire de maillot, d’une enveloppe, d’un ballon a reçu un trophée.
« Prenez bien soin de ce trophée car il réveillera en vous les qualités de l’inspecteur Aliou Sylla, des qualités telles que le courage, l’amour du travail bien fait, l’amour pour la région de Kédougou, la persévérance, la culture de la paix... » a conseillé le doyen Bocar Diallo, directeur d’école à la retraite, ancien compagnon de l’inspecteur Sylla.Le parrain du tournoi « mémorial à l’inspecteur Aliou Sylla » n’a pas caché ses sentiments : « je suis content de ce choix porté sur ma modeste personne pour parrainer ce tournoi en guise de mémorial à l’inspecteur Elhadj Aliou Sylla qui a tout donné à la région de Kédougou, c’est avec sport qu’on peut instaurer l’entente entre les jeunes…Sans solidarité, on ne peut pas développer la région de Kédougou… » .L’école victorieuse a continué à jubiler sagement contente d’avoir remporté le trophée du mémorial mais regrettant dans son for intérieur le départ si brutal de l’inspecteur Elhadj Aliou Sylla qui repose désormais en paix au cimetière de Samécouta, son village qui l’a vu naitre et grandir.
Correspondance (Adama Diaby)
vendredi 15 juin 2012
Kédougou : programme fonds mondial de lutte contre le Vih/Sida ; 4836 sensibilisées dont 54% de femmes Les différents acteurs de la réponse du VIH/sida se sont retrouvés ce vendredi 15 Juin 2012 pour évaluer à mi-parcours le programme fonds Mondial de l’association Kédougou Encadrement Orientation au développement Humain (KEOH).
Avec un taux de prévalence du VIH/SIDA de 1,7% sur la population générale et 1, 3% chez les orpailleurs, Kédougou fait partie des régions qui ont les taux de prévalence les plus élevés du pays.
Une situation critique qui n’a pas laissé indifférents les membres de la societe civile. Très tôt, l’association Kédougou Encadrement Orientation au développement Humain (KEOH) a manifesté son engagement et sa détermination dans la lutte contre la propagation du VIH/Sida dans la région de Kédougou.
C’est sur cette base que l’association KEOH a été sélectionnée à l’issue de l’Appel à manifestation d’intérêt lancé par l’Alliance Nationale Contre le Sida (ANCS) récipiendaire principal du Fonds Mondial pour le compte de la société civile.
« L’objectif de ce programme est de contribuer à la réduction du VIH/SIDA au niveau des groupes passerelles » a révélé M Makhtar Niom, le chargé de programme Fonds Mondial pour le compte de KEOH.
Ce programme intervient dans les trois départements de la région .Et 18 organisations communautaires de base (groupements de promotion féminine, associations de jeunes…) des départements de Sara
ya, Salémata et Kédougou sont impliquées dans ce programme.
Le lancement de ce programme a été effectué le 3 février2011, avec des indicateurs de 8000 personnes à atteindre. Après un an et quatre mois d’exécution KEOH a jugé nécessaire de s’arrêter pour évaluer son programme.
« Nous avons une responsabilité collective dans la réponse contre le VIH/SIDA, je me réjouis de cette incitative de KEOH qui a choisi le bon moment pour faire l’évaluation à mi-parcours de son programme » a laissé entendre M Pierre Gaston Coly, le coordonnateur régional de l’Unité d’Appui à la Réponse.
A ce jour 4836 personnes des groupes passerelles (travailleurs du secteur touristique, orpailleurs, et transporteurs) ont été touchées par les activités dont 54% de femmes, sur les 1296 activités planifiées, 1115 ont été réalisées. Ces résultats ont été enregistrés en grande partie grâce à la mise en œuvre de la stratégie des cohortes qui vise à limiter le nombre de participants aux différentes séances d’animation.
« Au lieu d’avoir 20 à 25 participants dans les causeries et avoir des difficultés à mobiliser pour les prochaines séances d’animation. Nous avons prévu des cohortes de 7 à 12 participants puisque, l’objectif recherché c’est la qualité .Dans ces cohortes, les participants donnent leur accord de principe pour prendre part au minimum à deux activités » a précisé M Makhtar Niom, le chargé de programme Fonds Mondial.
Pour atteindre les objectifs les participants ont émis la nécessité de mettre en place des synergies entre les différents acteurs pour mieux harmoniser les interventions. Une cartographie des interventions a permis de savoir qui fait quoi dans quelle localité.
Correspondance (Adama Diaby)
dimanche 10 juin 2012
Kédougou : Riposte contre la famine, l’akad mobilise ses troupes L’Association Kédougou Action Développement(AKAD) vient de boucler une session de renforcement de capacités sur les techniques de communication au profit d’une quarantaine de relais pour dérouler son programme humanitaire.
Les récoltes de l’hivernage 2011 ont semé beaucoup de désespoir chez les paysans de la région de Kédougou. Avec les inondations, la plupart d’entre eux ont vu passer une bonne partie de leurs champs sous les eaux.
Les quantités de vivres récoltés par les plus chanceux n’ont pas suffi à satisfaire les besoins alimentaires des familles. Tous les greniers se sont vidés très tôt, donc plus rien à mettre sous les dents.
Cet épuisement rapide des stocks de vivres a poussé certains paysans à consommer leurs semences ou à brader une bonne partie de leur cheptel.
Dans le monde rural, maintenant l’essentielle de l’alimentation des populations est faite à base de feuilles (manioc, niébé…) et de racines (pommes de terre sauvages). Face à cette triste vie pleine de désespoir, l’exode rural demeure la principale voie du salut.
Suffisant pour que l’association Kédougou Action Développement(AKAD) vole au secours des populations touchées par cette famine en développant un important programme humanitaire soutenu par Oxfam América.
« Après 4 mois d’enquête sur le terrain, nous avions compris qu’il faut développer de nouvelles stratégies pour lutter efficacement contre la famine, nous avions compris que donner un ou deux sacs de riz ne pouvait pas régler la situation… » a précisé M Abdou Karim Keita président de l’AKAD.
Une famille, un cash par mois pendant six mois, une réponse à la famine
Il s’agit d’une nouvelle stratégie pour permettre aux populations touchées par la famine de se soulager. Force est de reconnaitre qu’elles sont 1870 familles des communautés rurales de Bandafassi, Dakatély, Kévoye, Madina baffé et Bembou qui sont ciblées par ce programme humanitaire.
« Nous allons donner des cash, des chèques à raison de 42 000 FCFA par mois pendant six mois et par famille ciblée. Chaque mois, les chefs de familles concernées viendront faire le retrait de ces cash à la caisse du crédit mutuel de Kédougou. » a soutenu Abdou Karim Kéita président de l’AKAD.
Il faut signaler par ailleurs qu’en plus de ces cash de 42000 FCFA par mois pendant six mois, chaque famille recevra des intrants destinés exclusivement à l’agriculture .Afin de mieux contrôler l’utilisation de ces cash et des intrants, l’AKAD mettra à la disposition des familles des relais.
D’ailleurs ces relais viennent de subir une session de renforcement de capacités sur les techniques de communication et d’animation.
Ces quarante relais formés sont appelés à aider les chefs de familles bénéficiaires à mieux utiliser ces fonds et intrants de façon judicieuse afin qu’aucun détournement d’objectif ne soit fait avec ces appuis.
Les bénéficiaires de cette session de renforcement de capacités ont pris l’engagement respecter pleinement leur cahier de charges afin que la famine puisse devenir un vieux souvenir dans la région de Kédougou qui dispose de toutes les ressources (terres fertiles, eau) pour atteindre son autosuffisance alimentaire.
Correspondance (Adama Diaby)
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