jeudi 29 décembre 2011

A KEDOUGOU, LA VICTOIRE DU PDS ASSUREE EN FEVRIER 2012

Les militants libéraux de la tendance de Mamadou Adji Cissé ont organisé ce mercredi 28 Décembre 2011 une grande soirée folklorique en guise de remerciement au président Abdoulaye Wade pour avoir renforcé les responsabilités de leur leader charismatique au sein du parti.
Le travail bien fait est toujours récompensé. Jeune opérateur économique de son état et par ailleurs, président de la chambre de Commerce de Kédougou, Mamadou Adji Cissé a très tôt voué une forte ambition pour soutenir Me Abdoulaye Wade, le secrétaire général du parti démocratique sénégalais. Ainsi par ses propres moyens s’est-il investi pour la massification du parti dans la région de Kédougou, en n’hésitant point à satisfaire une bonne partie des doléances que lui posent les militants. De maison en maison, de quartier en quartier de village en village et Mamadou Adji Cissé a jalonné toute la région de Kédougou pour épandre l’idéologie libérale. Cette présence sur tous les fronts, son ambition pour la réélection de Me Wade en 2012 et le développement de la région de Kédougou ont fait de lui, un homme courtois et respecté par les jeunes, les femmes et les notables. Pour magnifier la reconnaissance de ce travail abattu Me Abdoulaye Wade, le président de la République a reçu ce mardi Mamadou Adji Cissé pour lui confier la fonction de coordonnateur des élections pour le Pds dans la région de Kédougou. Cette bonne nouvelle et marque de confiance du secrétaire général du Pds n ’a pas laissé indifférents les militants libéraux de la tendance de Mamadou Adji Cissé. Ils ont organisé ce mercredi 28 Décembre 2011 au domicile de Adja Aissatou Aya Ndiaye, une grande soirée folklorique en guise de remerciement au président Abdoulaye Wade pour avoir renforcé les prérogatives de Mamadou Adji Cissé.
Les différentes troupes folkloriques de la région de Kédougou ont rivalisé d’ardeur pour manifester leur joie après cette décision prise par le chef d’Etat, décision qui honore tous les militants libéraux de la tendance de Mamadou Cissé.
Adja Aissatou Aya Ndiaye, la présidente du comité consultatif régional des femmes de Kédougou et première partenaire politique de Mamadou Adji Cissé n’a pas manqué de manifester sa réjouissance. « Nous remercions le camarade Abdoulaye Wade pour avoir fait le bon choix au bon moment en nommant Mamadou Cissé comme coordonnateur régional de la présidentielle de 2012 pour le Pds .Il peut dormir tranquillement car il a déjà remporté la présidentielle de 2012 dans la région de Kédougou. » Les partisans de Mamadou Cissé n’hésitent pas de tendre la main aux militants libéraux de la tendance de Moustapha Guirassy et ne craignent point l’opposition qui n’est point représentative dans la région de Kédougou. C’est du moins l’avis de M Idrissa Diallo opérateur économique et de M Moustapha Traoré président de la chambre des métiers de Kédougou qui ont réaffirmé leur volonté et engagement à renforcer leurs actions aux côtés de Mamadou Adji Cissé et compagnie en faveur de la réélection de Me Abdoulaye Wade au premier tour au soir du 26 Février 2012. Correspondance (Adama Diaby)

vendredi 23 décembre 2011

KEDOUGOU : INCENDIE AUX HLM 3 MILLIONS FCFA CALCINES

2011 est sur le point de s’en aller. Le feu a jeté son dévolu ce mercredi 22 Décembre sur le salon de Docteur Thiam aux Hlm de Kédougou, allongeant ainsi la liste des sinistrés victimes de catastrophes naturelles de 2011 . Docteur Thiam pharmacien de son état ne savait pas que ce mercredi 22 Décembre 2011 était un jour mauvaise augure pour sa famille et lui. En quittant son domicile pour son lieu de travail ce matin, il ne savait point qu’il serait victime d’un sinistre. Aux environs de 14 h ce mercredi, un feu de maison s’est déclaré à son domicile. Son salon, une case hissée au sommet de la terrasse de son domicile sise aux HLM de Kédougou a pris feu.
Selon les témoignages recueillis sur les lieux, c’est le propre jeune enfant du Docteur Thiam qui aurait occasionné cet incendie. Il aurait joué avec une boite d’allumettes qui trainait quelque part dans leur domicile. Résultat, il a incendié le salon familial. Télévision, ordinateur, lit, climatiseur, effets divers et matériels électroménagers ont étés calcinés. Un feu vorace, attisé par un vent qui n’a pas arrêté de souffler depuis ce matin a tout dévoré.
Aussitôt après, des voisins et quelques curieux ont accouru observant sans réagir les hautes flammes dévorant le reste des équipements de la case. Une fois sur les lieux, les sapeurs pompiers se sont mis à l’œuvre combattant de longues flammes jaillissant sur leur proie. Malheureusement aucun matériel n’a pu être sauvé. Arrivé en catastrophe à son domicile, Docteur Thiam ne savait plus à quel saint se vouer. Dominé par une amertume indescriptible, il observait calmement les des dernières flammes. Des milliers d’idées se bousculaient dans sa tête. Interpellé sur les pertes subies Docteur Thiam a laissé entendre tout bas dans une voix grelottante : « je viens de perdre environ 3 millions de FCFA je n’ai plus d’autres commentaires à faire » Son enfant, le supposé jeune coupable yeux larmoyants et inconscient de son acte, rôdait aux alentours tout en observant le moindre geste de tout ce beau monde venu au secours de sa famille.
Les briquets, boites d’allumettes, couteaux et autres objets susceptibles d’être dangereux doivent être mis hors de la portée des enfants. Une négligence dans la surveillance des enfants se paye souvent très chère et les conséquences sont incalculables. Correspondance Adama Diaby

mercredi 21 décembre 2011

Me Wade, déjà investi par les femmes de Kédougou

Une délégation de ministres conseillères, de sénatrices et de conseillères vient d’effectuer une tournée dans le Sénégal Oriental. A Kédougou, un meeting et des rencontres avec les militants ont occupé une place de choix dans le programme d’activités de cette délégation.
Ce dimanche 18 Décembre 2011, la place Léopold Sédar Senghor de Kédougou a refusé du monde. Les femmes libérales de toutes tendances confondues se sont mobilisées pour prendre part à un meeting organisé pour remobilisation des troupes en faveur de la réélection de Me Abdoulaye Wade en 2012. Ce meeting s’est déroulé en présence d’une forte délégation de ministres- conseillères, de sénatrices et de conseillères économiques et sociales déployées à Kédougou par Awa Guèye Kébé la responsable de Fédération Nationale des Femmes libérales. Il s’agit des ministres- conseillères Yaye Kène Gassama et Khady Mbow, des sénatrices Aminata Sokhna Thiaw et Ndatté Ndiaye Sarr, des conseillères économiques et sociales Ndèye Ngoné Guèye et Binta Lèye Thiam. Bien qu’étant un meeting des femmes libérales, Mamadou Cissé, le président de la chambre de commerce, Tama Bindia, 1er adjoint au maire, Maroufou Touré 1er vice-président du conseil régional de Kédougou en libéraux convaincus ont trouvé place dans la tribune des officiels. Au cours de son allocution de bienvenue à la délégation, Tama Bindia, le 1er adjoint au maire de Kédougou est largement revenu sur les différentes réalisations de l’alternance dans la région de Kédougou. « Kédougou est la région personnelle de Me Wade. Aujourd’hui si nous comptons beaucoup de lycées, de collèges, d’hôpitaux et de sages-femmes c’est grâce à Me Wade. Ce que Femme veut Dieu le veut, les femmes nous ont donné un « ndiggueul » nous voterons tous pour Me Wade en 2012 a-t-il précisé ». Ainsi à tour de rôle, les différentes responsables des femmes libérales ont accordé leurs instruments en mettant de coté ce qui les divise tout en prônant la réélection de Me Abdoulaye Wade au 1er tour au soir du 26 février 2012. Outre les mots de reconnaissance à l’ endroit de Me Wade, les femmes libérales de Kédougou n’ont pas manqué de formuler quelques doléances. « Nous sommes conscientes des efforts consentis par le camarade Me Wade à l’ égard des femmes de Kédougou, maintenant nous souhaiterons qu’il puisse trouver de l’emploi pour nos enfants, la majorité des jeunes sont au chômage » a soutenu Dioukha Keita. Déclinant l’objet de cette mission à Bakel, Tambacounda et Kédougou Yaye Kéne Gassama, la responsable de la délégation juge le bilan très satisfaisant. « Cette tournée nous a permis d’échanger avec les femmes et de recueillir leurs doléances Elle nous a surtout permis de lancer un message, un message d’union, unissons nous pour que notre président puisse être investi, pour que notre président puisse être élu dés le 1er tour au soir du 26 Février 2012 » a-t-elle laissé entendre.
Elle reviendra à la charge pour dire : « Nous avons réussi à mobiliser le maximum de militantes dans l’unité, nous femmes avions déjà investi Me Abdoulaye Wade, nous allons rendre compte des doléances et de l’engagement des femmes de Kédougou à réélire le camarade Me Abdoulaye Wade en février 2012 ».
Force est de reconnaitre que Mamadou Adji Cissé, le président de la chambre de commerce de Kédougou, par ailleurs président directeur général du Gie Alcatras international a fortement contribué à l’organisation logistique et matérielle de ce meeting. Il a mis d’importants moyens à la disposition des organisateurs pour faciliter le transport l’accueil et le confort des militantes libérales venues de tous les coins du département. A cela s’ajoute la dynamique de mobilisation d’Adja Aissatou Aya Ndiaye, la présidente du comité consultatif régional des femmes de Kédougou qui n’a ménagé aucun effort pour la réussite de ce meeting. (Adama Diaby)

mercredi 16 novembre 2011

Barthélémy Dias àTambacounda :



Après la déportation de Malick Noel Seck, la maison d’arrêt et de correction de Tambacounda est sous haute surveillance.
Ce mardi des jeunes du Pds ont barré la route à Barthélémy Dias(BD) le secrétaire général des jeunesses socialistes, venu rendre visite au camarade Malick Noel Seck.
Des échauffourées ont même éclatées entre la délégation de Barthélémy Dias et les jeunes du Pds pour dénoncer cette attitude du pouvoir.
Adama Diaby (AD) s’est entretenu avec le secrétaire général national des jeunesses socialistes à l’Hôtel Niji de Tambacounda.

AD : Quelles sont les motifs de votre présence à Tambacounda ?
B D : « Je suis venu rendre visite à notre camarade Malick Noel Seck, malheureusement je n’ai pas pu le voir. »
AD :Pourquoi vous n’aviez pas pu le rencontrer ?
B D : « Je suis arrivé vers 13h à Tambacounda, j’ai obtenu mon permis vers 13h et demie. Nous devions aller le rendre visite à la prison à 16 h malheureusement mais des jeunes du Pds sont venus là bas armés pour nous faire la fête. J’ai essayé de leur parler, ils n’ont pas voulu nous entendre, on a été obligé de les corriger. »
AD :Que s’est-il passé par la suite ?
B D :« D’autres mesures de sécurité ont été prises et on nous a rendu nos permis. On nous a fait savoir que pour des raisons de sécurité nous ne pouvions plus accéder à la prison. Ce que nous comprenons
Je tiens à prendre l’opinion nationale à témoin en demandant à la police et à la gendarmerie de faire preuve de responsabilité parce que si on laisse le Pds faire n’importe quoi. Je promets que si nous revenons jeudi tout ce qui est bleu à Tambacounda sera bel et bien corrigé .Le Pds ne détient pas le monopole de la bêtise et de l’idiotie. »
AD :Que pensez- vous du déferrement de Malick Noel Seck à la maison d’arrêt et de correction de Tambacounda ?
B D : « Je rappelle que c’est une déportation, on transfert un détenu ou un groupe de détenus pour des raisons de sécurité ou de population carcérale. Mais quand on extrait un prisonnier politique ou un otage politique en pleine nuit pour le transférer ce n’est pas un transfert proprement dit mais une déportation. Malick Noel Seck a bel et bien été déporté pour des raisons politiques politiciennes, nous le déplorons. »
AD :Comment allez- vous faire libérer Malick Noel Seck ,par quelles stratégies ?
B D : « Comme le régime libéral le considère comme étant un problème politique, nous allons apporter une solution politique.
Nous le faisons maintenant avec tous nos colistiers du M23.
Je profite de l’occasion pour annoncer que d’ici la fin de ce mois de Novembre, il y’ aura une grande manifestation pour la libération de Malick Noel Seck, au-delà de sa personne pour le respect de la constitution parce qu’Abdoulaye Wade ne peut pas se présenter pour un troisième mandat ».
AD :Pourquoi Malick Noel Seck est-il aujourd’hui en prison ?
B D : « Je rappelle une fois de plus que Malick Noel Seck n’est pas parti en prison pour avoir défendu le socialisme.
Malick Noel Seck est en prison pour un combat qui nous est tous commun, le combat que nous portons depuis le 23 juin pour le respect de la constitution.
A ce titre, nous espérons que dans les jours à venir ,nous aurons gain de cause pour l’injustice dont a été victime Malick Noel Seck ».
AD :Est-ce à l’opposition ou aux cinq sages du conseil constitutionnel de valider ou d’invalider la candidature de Me Wade ?
B D : « S’ils se comportent en tant que cinq sages, il n’y aura absolument aucun problème, ça c’est clair et net. Il faut qu’on se comprenne.
A la limite, on parle de droit, ce n’est même plus du droit. Ce n’est que du français, il suffit de lire pour comprendre la constitution, on n’a pas besoin d’être juriste de formation .On veut interpeller le contexte qui a pris forme le 23 juin, l’interpeller sur le plan juridique. Une fois de plus ça n’a rien à voir avec le droit .C’ est du français, si vous lisez la constitution vous comprendrez qu’Abdoulaye Wade ne peut pas se présenter pour un troisième mandat.
Ceci étant dit ,si le conseil constitutionnel décide de faire de la politique à partir de ce moment je reste convaincu que si une assemblée de 150 députés à 90% bleue a reculé devant la pression populaire , ceux ne sont pas cinq sages qui vont vouloir nous endormir. »
AD : L’arrivée d’Ousmane Tanor Dieng était prévue ce mardi 15 novembre 2011 à Tambacounda, pourquoi ce report ?
B D : « Comme vous le savez bien, actualité nationale oblige, nous sommes en plein dans les négociations pour la candidature unique, le parti socialiste est candidat pour cette candidature unique et a pour espoir qu’on trouvera le consensus d’ici quelques jours je dirai même d’ici quelques heures.
Comme annoncé et reporté je vous confirme qu’Ousmane Tanor Dieng, le secrétaire général du parti socialiste sera à Tambacounda ce jeudi 17 novembre, passera la nuit ici et quittera le lendemain.
Il viendra pour soutenir Malick Noel Seck lui rendre-visite, et aussi
l’encourager. Et d’autres d’autres leaders du M 23 sont annoncés à Tambacounda, Alioune Tine, Bara Tall et tous les responsables qui animent ce mouvement. »
A D : « merci de nous avoir accordé cette interview. »
B D : « c’est moi qui vous remercie ».

lundi 7 novembre 2011

KEDOUGOU LA TABASKI CELEBREE SOUS LE SIGNE DE LA PAIX ET DE LA STABILITE POLITIQUE

Kédougou a célébré ce lundi 7 novembre 2011 la tabaski ou fête du mouton..
La paix, la concorde et le maintien de la stabilité politique dans le pays a occupé une place de choix dans le sermon d’Elhadj Mamadou Diaby imam de Madina Kénioto.


Madina Kénioto est un village situé à environ 3 km à l’Est de Kédougou.
L’apprentissage du saint coran et la culture du manioc occupent une place de choix dans la vie des habitants de ce village religieux.
La prière des deux raakaas a été dirigée par l’imam ratib Elhadj Mamadou Diaby. Il est arrivé aux environs de neuf heures à la mosquée sous l’escorte de ses talibés chantant les louanges du prophète Mohamed (Psl).
Et la prière démarra aussitôt après. Pour des raisons de santé l’imam Elhadj Mamadou Diaby s’est fait remplacer par Ansoumane Diaby un des talibés, lequel a dit le sermon.
Ainsi Ansoumane Diaby s’est largement appesanti sur les conditions qui valident le sacrifice, tout en exhortant les fidèles au respect de la parole divine par la pratique de l’islam religion du pardon et de la paix…
L’administration a été représentée par Habib Léon Ndiaye, le préfet de Kédougou, de son adjoint Moussa Ba, de Bakary Badji adjoint au commandant de brigade, du gendarme Cheikh Diouf, de Mamadou Traoré de la Douane, de Sellou Kaba des eaux et forets entre autres.
Habib Léon Ndiaye, le préfet de Kédougou a présenté les messages et les vœux de l’administration et du gouvernement.
« Ma présence ici témoigne de l’attachement que le pouvoir temporel que nous incarnons et le pouvoir spirituel incarné par les chefs religieux, ma présence témoigne aussi des bonnes relations qui ont toujours existé entre les pouvoirs publics et les chefs religieux , je profite de l’occasion pour solliciter des prières pour la prospérité de la région de Kédougou, pour l’ organisation d’ une élection présidentielle apaisée et le déroulement d’une année scolaire apaisée… ».
En réponse à cette requête du chef de l’exécutif départemental, l’imam Elhadj Mamadou Diaby n’est pas allé par quatre chemins pour faire quelques prédictions : « il y aurait que simple bavardage autour de la présidentielle de 2012, Dieu n’accepterait jamais que les prières et bénédictions des saints en faveur de la paix tombent à l’eau et que notre pays devienne une poudrière,»
Renforçant le sermon prononcé par son talibé sur le sens de la célébration de la tabaski, l’imam ratib de Kénioto a précisé « qu’Ismail a été un fils modèle et respectueux, un enfant digne qui a accepté de se plier à la volonté de ses parents. Ce qui importe dans ce sacrifice c’est la peur qui doit accompagner le geste et non la satisfaction de verser du sang pour se gaver d’une importante quantité de viande… ».
Enfin l’imam Elhadj Mamadou Diaby a formulé des prières en faveur du maintien de la stabilité économique politique et sociale mais aussi pour l’organisation d’une élection présidentielle transparente et apaisée dans un Sénégal prospère.

jeudi 3 novembre 2011

KEDOUGOU : ACCIDENT DE LA CIRCULATION, LA ROUTE FAIT UN MORT





Un camion-toupie a violemment heurté un jeune homme sur le tronçon Khossanto-Kédougou. Cet accident s'est soldé par la mort du jeune homme, le chauffeur est en garde à vue et la gendarmerie a ouvert une enquête.


Ce jeudi 3 Novembre 2011, le sieur T B(anonymat) ne savait pas qu' il avait rendez- vous avec la mort en empruntant l' axe Khossanto-Kédougou.
Il est environ 17h , le soleil dardait ses ultimes rayons, le mouvement des véhicules devenait de plus en plus dense.
De gros nuages de poussière couvraient la route, impossible de voir de plus prés devenant ainsi un véritable calvaire pour les habitants de Mamakono, Khossanto , Massa-Massa entre autres.
Une heure entière ne passe sans qu'un véhicule n'emprunte ce tronçon.
Et ce mouvement massif des voyageurs sur l’axe Khossanto-Kédougou s’est surtout accentué avec l'installation des sociétés minières.
Malgré que la doléance des populations riveraines de cet axe routier poussiéreux pour son bitumage soit encore insatisfaite, ces dernières l'empruntent à leurs risque et péril.
A pieds, en bicyclettes, motos, ou en véhicules de transport en commun, jeunes, vieux, femmes se déplacent sur cette route au gré de leurs préoccupations.
Lors de ces déplacements, le plus souvent certaines normes du code de la route sont violées par la plupart de ces usagers.
Ces violations ont pour noms : le défaut de détention d'assurance ou de permis à conduire, le défaut de port de casque, une compétition déloyale entre véhicules, piétons, motos et vélos pour l’occupation de la route...
A cela s’ajoutent l'état d'ivresse et l'indiscipline avérée de certains conducteurs.
Vivant, le pauvre T B ne savait pas du tout qu'il serait ce jour la preuve de toutes ces conditions qui ont abouti à sa mort accidentelle.
Il a été mortellement heurté par un camion-toupie immatriculé DK 0067AG de l’entreprise CDE évoluant aussi dans le secteur minier.
Le choc a eu lieu juste à environ 500 m à l’entrée du village de Khossanto .Il a été si puissant et si brutal que T B est mort sur le coup.
Aussitôt après, quelques habitants de Khossanto ameutés par le choc se sont rendus sur les lieux de l’accident qui pour essayer d’ identifier la victime, qui pour avoir de quoi alimenter les débats à la place publique..
Le corps sans vie du sieur T B gisait là au coté droit de la route sur une bicyclette qui cache mal la violence du choc.
Couché sur le dos, la victime a la tête sanguinolente enfouie dans le sol du coté de la face droite. Quelques uns de ses bagages (une bouteille de gin à moitié vide soigneusement attachée sur la bicyclette ,un petit sac, un paquet de cigarettes, un képi …) qui ont échappé de justesse au choc sont disposés différemment sur le lieu de l'accident.
Le corps sans vie de T B laisse entrevoir quelques traces de pneus du véhicule impliqué dans cet accident.
Juste près cet incident malheureux, le véhicule en question a été immobilisé à environ 100m plus loin .Les lieux ont été balisés à l’aide de branches d’arbustes faute de panneaux réglementaires.
Très tôt informés, les hommes en bleu de la brigade de gendarmerie de Sabodala se sont rendus sur les lieux pour constater.
Le chauffeur est en garde à vue. Une enquête a été ouverte.
Voilà un accident de plus qui arrache à l’affection de ses proches un être une vie sacrée .La mort de T B servira d’exemple patent à toute personne qui manifesterait des comportements irresponsables et inciviques sur les routes.
Alors prudence, prudence, la vie est si belle pour être banalisée.

dimanche 16 octobre 2011

15 OCTOBRE JOURNEE INTERNATIONALE DE LA FEMME RURALE : KEDOUGOU, CAPITALE DU SUD

Cette année, la journée internationale de la femme rurale a été célébrée sous le thème : « accès des femmes à la terre, et aux facteurs de production ». Actionaid Sénégal a choisi Kédougou pour abriter la célébration de cette journée.
La cérémonie officielle de lancement de cette journée a été présidée par M Mamadou Guèye, adjoint au gouverneur chargé de développement.



A Kédougou, cette journée du 15 octobre 2011 a servi de cadre de retrouvailles et d’échanges entre les femmes des régions de Kédougou, Kolda et Tambacounda autour des difficiles conditions de vie de la femme rurale.
Les maux dont souffre la femme rurale se résument entre autres à un accès difficile à la terre et aux facteurs de production …
Du fait de son analphabétisme chronique, la femme rurale n’est pas impliquée dans les instances et processus de prise de décisions.


Pourtant cette femme « lève- tôt et couche –tard » , demeurant encore la vache laitière du reste de la communauté continue à s’affaisser sous le poids des pesanteurs socio- culturelles.
La brave femme rurale ne baisse jamais les bras face aux différents obstacles de la vie, même si elle continue encore à marcher des dizaines de kilomètres pour exploiter des terres qui ne lui appartient pas ou à la recherche de marchés pour l’écoulement de ses maigres produits.
Ainsi l’association Kédougou Encadrement Orientation aux Droits Humains (KEOH) et Actionaid Sénégal ont permis aux femmes de Bakel, Bala, Koussanar, Vélingara, Tambacounda, de Saraya, et de salémata entre autres de se joindre à leurs sœurs de Kédougou célébrer ensemble la journée internationale de la femme rurale.


Le choix de Kédougou n’est point fortuit :« cette activité entre dans le cadre du plan d’actions d’Actionaid Sénégal dans ses zones d’ intervention comme Kédougou ,Tamba Bakel velingara, les populations sont souvent victimes d’ un accaparement des terres par l’ exploitation des bio- carburants ou des ressources minières , la souveraineté alimentaire ne pourrait être atteint que par la valorisation des exploitations familiales… » a précisé M Khadim Diop coordonnateur d’Actionaid au bureau de Tambacounda et Kédougou.
C’est pourquoi les femmes ont saisi cette journée du 15 Octobre 2011 pour endurcir le combat à travers un plaidoyer.


Par cette même occasion elles ont lu et remis publiquement un mémorandum au gouverneur de la région de Kédougou représenté par son adjoint chargé de développement M Mamadou Guèye.
« Nous femmes rurales du Sénégal réclamons le droit l’ alimentation demandons la sécurisation de nos ressources dont la terre et un accès équitable à la terre et aux moyens de production ,une politique efficace de valorisation des productions agricoles et halieutiques ,un meilleur accès au crédit et aux ressources ,un accès équitable à des semences de qualité, une maitrise des circuits de distribution et de commercialisation de nos produits… présence paritaire dans les instances de prise de décisions ».


Le contenu de cette déclaration justifie l’ampleur des problèmes auxquels est confrontée la femme rurale et la détermination des femmes soutenues par des organisations engagées pour la cause de la femme (KEOH, Actionaid Sénégal) à aller jusqu’ au bout pour obtenir satisfaction.
M Mamadou Guèye adjoint au gouverneur chargé de développement qui a prêté oreilles attentives à la lecture du mémorandum des femmes a laissé entendre :
« L’importance que le chef de l’Etat accorde à la cause de la femme n’est plus à démontrer pour, je serai à vos cotés pour vous écouter, vous encourager et vous apporter tout le soutien moral nécessaire, votre mémorandum est très bien entendu et sera transmis à qui de droit… ».
Il reviendra à la charge pour dire : « Le thème pertinent et actuel eu égards au vécu et des aspirations des femmes dans ces domaines, en dépit des avancées significatives, le niveau d’accès de la femme à la terre et aux autres facteurs de production de n’est souvent pas à la hauteur de sa capacité de mise en mise en œuvre et de rentabilisation…


La réflexion doit être engagée en vu de rétablir l’équité et la justice dans ce domaine … ».
Une exposition des différents produits locaux proposés dans les divers marchés par les femmes, un point de presse et un diner-débat ont mis un terme à cette journée internationale de la femme à Kédougou.








Correspondance (Adama Diaby)

dimanche 2 octobre 2011

KEDOUGOU : DON DE VIVRES AUX SINISTRES DE BOFETO

Ouf de soulagement pour les sinistrés de Boféto dans le département de Saraya,

ils viennent de bénéficier d’une importante quantité de vivres.


C’est un don de M Mamadou Cissé alias «Adji » , président de la chambre de commerce de Kédougou.
Village situé à environ 120km de Kédougou, Boféto est connu pour ses importants gisements de fer en voie d’exploitation. Cette localité de la communauté rurale de Madina Baffé dans le département de Saraya a subi en aout dernier les effets collatéraux des inondations.
Les faits se sont déroulés dans la deuxième quinzaine du mois d’aout dernier quand la pluviométrie enregistrée dans la zone a atteint la barre des 268mm.
Cela a entrainé la crue du fleuve Falémé et de ses différents bras dont le Koyla entrainant des inondations.


« Les dégâts matériels sont importants, beaucoup de champs ont été envahis, et une vingtaine de cases se sont effondrées laissant dans le désarroi une trentaine de sinistrés… » a révélé M Ismaila Niassy adjoint au sous-prefet de Bembou.
Les traces de cette catastrophe naturelle sont encore visibles sur le terrain.
Le koyla, bras de la Falémé qui se situe juste à l’entrée du village de Boféto n’ a pas fini de dire son dernier mot. Il isole encore Boféto du reste de la communauté rurale de Madina Baffé.




Conscient de l’ampleur des dégâts occasionnés par ces inondations, M Mamadou Cissé, le président de la chambre de commerce de Kédougou a apporté son appui à ces sinistrés, ce samedi 1er octobre 2011.
« Nous venons compatir à votre douleur suite à la catastrophe naturelle qui vous a touchée, nous vous apportons de façon symbolique deux tonnes de riz et une demi-tonne de sucre, ayez le courage de surmonter cette épreuve de la vie… » a laissé entendre le généreux donateur.



Il faut dire par ailleurs ,que la cérémonie de réception s’est déroulée en présence des sinistrés, des femmes, des notables de Boféto, de M Baba Niakhasso, président du conseil rural de Madina Baffé ,de M Ismaila Niassy adjoint au sous-prefet de Bembou entre autres…
Ce geste humanitaire du président de la chambre de commerce de Kédougou, par ailleurs président du groupement d’intérêt économique (gie) Alcatras international a été vivement salué.
« Nous vous remercions pour ce geste qui nous va droit au cœur, je rendrai fidèlement compte à la hiérarchie toutes vos actions en faveur des populations si tous les fils de Kédougou faisaient comme vous, les populations ne se plaindront jamais… » a soutenu M Ismaila Niassy adjoint au sous-prefet de Bembou.
Se joignant aux remerciements les jeunes de Boféto ont saisi cette occasion pour formuler encore d’autres doléances au donateur connu pour sa générosité et sa promptitude à la prise en charge des problèmes des jeunes.


Ces doléances tournent principalement autour de l’octroi d’emplois, d’équipements sportifs aux jeunes et à la contribution de son entreprise au désenclavement de Boféto entre autres.
M Baba Niakhasso, le président du conseil rural de Madina-Baffé n’a pas caché sa satisfaction : « nous vous remercions pour votre geste, vous avez été le premier à réagir suite à notre appel de détresse, c’est ça le développement, nos populations vous ouvrent les bras, tout ce que voudrez faire de bien dans la communauté rurale, les portes vous sont ouvertes… » .
M Mamadou Cissé qui a prêté oreille attentive à ces différentes interventions et a promis de trouver des pistes de solutions pour soutenir davantage les populations de Boféto.
Aux dernières nouvelles, les sinistrés ont procédé à la répartition des vivres mis à leur disposition par le généreux donateur.

samedi 24 septembre 2011

KEDOUGOU : DEMARRAGE EFFECTIF DU PROGRAMME FONDS MONDIAL POUR L’ASSAINISSEMENT (GSF/SENEGAL)

DIX COMMUNAUTES DE BANDAFASSI S’ENGAGENT A METTRE FIN A LA DEFECATION A L’AIR LIBRE
Cela fait suite à un atelier de formation organisé du 19 au 24 septembre 2011 au profit des agences de mise en œuvre sur l’Assainissement Total Piloté par les Communautés (ATPC), une approche révolutionnaire novatrice.


Dans la région de Kédougou, bon nombre de ménages ne disposent pas encore de latrines, la défécation sauvage à l’air libre est le principal mode de soulagement des populations. A cet effet les alentours des maisons, les ombrages des arbres touffus sont assiégés par les populations le temps de se soulager en se débarrassant des déchets
Ce désir pressant de satisfaire ce besoin primaire est pourtant source de maladies diarrhéiques très graves


Suffisant pour que le programme GSF /Sénégal cible la région de Kédougou comme zone d’intervention au même titre que les régions de Tambacounda, Diourbel, et Matam pour cette première phase qui devra durer 5 ans dont une évaluation après deux ans.
« Le programme GSF/Sénégal a pour objectif global de participer à l’amélioration du niveau de santé, de l’environnement et du cadre de vie des populations des zones rurales , périurbaines et des centres urbains ainsi que de contribuer à l’effort national pour atteindre les objectifs du millénaire pour le développement… » a laissé entendre Mme Dogue née Adama Sy coordinatrice du programme GSF/Sénégal en février 2011 à l’occasion de la journée de lancement du programme dans la région de Kédougou .De cette date à nos jours, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts.
Avant même le démarrage effectif du programme GSF/Sénégal dans la région de Kédougou, le village de Wakilaré dans la communauté rurale de Bandafassi a pris les devants de la scène en faisant les premiers pas.
Cela s’est traduit par le fonçage de fosses de latrines dans chaque maison.


Vu cette détermination de la population de Wakilaré, sans aucune hésitation, de concert avec les élus locaux et les autorités administratives, la communauté rurale de Bandafassi a été choisie comme porte d’entrée des activités du programme GSF/Sénégal dans la région de Kédougou.



C’est du 10 au 25 septembre 2011 que le programme GSF/Sénégal a commencé à traduire concrètement ses intentions en actes sur le terrain en procédant par différentes étapes.
« Dans la phase de pré-déclenchement, nous avions tenu des visites de courtoisie aux chefs de villages concernés et aux autorités administratives pour leur faire-part de notre mission et de nos intentions, nous avions aussi organisé une session de formation en Assainissement Total Piloté par les Communautés (ATPC) au profit des agences de mise en œuvre…) a précisé Mme Coulibaly née Diariétou Sow experte en communication du programme GSF/Sénégal.


A cela s’ajoute une phase de déclenchement, moment de mise en pratique des connaissances théoriques acquises lors de la session de formation en ATPC.


Pendant cette étape, les responsables du programme GSF/Sénégal et les agences de mise en œuvre se sont rendus dans les villages ciblés pour connaitre le milieu, discuter avec les communautés et les amener progressivement à prendre conscience du phénoméne défécation à l’air libre et problèmes connexes.


Ce fut aussi un moment opportun pour clarifier certains aspects du programme GSF : « ce programme en tant que tel ne procède pas à la construction d’ouvrages, …nous ne donnons pas de subvention, mais nous participons à la vulgarisation des technologies d’assainissement autonome adaptées, à la facilitation de l’accès aux matériaux, technologies et savoir- faire appropriés pour la construction d’ouvrages d’assainissement adéquats pour les populations… » a précisé Mme Dogue née Adama Sy coordinatrice du programme GSF/Sénégal.
Au sortir de cette phase de déclenchement dix villages de la communauté rurale de Bandafassi ont pris l’engagement de mettre fin à la défécation à l’air libre par l’instauration d’un environnement propice à l’amélioration de l’assainissement et de l’hygiène …


Il s’agit des villages de Wakilaré, Thiokéthian, Landiény, Hamadi-Héry, Nathia,Mangama, Patassy, Bandafassi-Peulh, Nianghé, Boundoucondi.
Présidant la cérémonie de clôture ,M Mamadou Guèye adjoint au gouverneur chargé de développement s’est réjoui des résultats obtenus tout au long de cette phase active du démarrage du programme GSF/Sénégal .
« J’exhorte les populations à respecter leurs engagements puisque l’assainissement est au cœur de la problématique du développement, j’engage les populations à mettre en application les informations reçues en mettant fin à la défécation à l’air libre… » a-t-il soutenu.



Le suivi des différents plans d’actions élaborés par chacune des dix communautés sera assuré par des organismes de mise en œuvre du programme GSF/Sénégal sélectionnées à cette fin(le consortium Eau Vive/Ong la lumière pour le compte de la région de Kédougou.
Correspondance (Adama Diaby)

vendredi 16 septembre 2011

KEDOUGOU :VIDEOS QUATRIEME EDITION DE L’UNIVERSITE DE VACANCES DE DINDEFELLO

Activitités sportives et ludiques : Evaluation du jeu parcours du combattant 

KEDOUGOU : QUATRIEME EDITION DE L’UNIVERSITE DE VACANCES DE DINDEFELLO 2011

Abdou karim Keita président de l'Association Kédougou Action Développement (AKAD) parrain de la quatrieme édition de l'Université de vacances de Dindefello en visite de courtoisie aux campeurs.

QUATRIEME EDITION DE L'UNIVERSITE DE VACANCES DE DINDEFELLO

séance de reboisement avec la participation de Mark English Directeur de la compagnie MDL et Ibrahima Guéye le responsable de la sécurité ;

mercredi 14 septembre 2011

KEDOUGOU : QUATRIEME EDITION DE L’UNIVERSITE DE VACANCES DE DINDEFELLO


Le  campement villageois de Dindéfello abrite présentement un camp de vacances organisé par l’Association pour le Développement durable de Kédougou et les volontaires du corps de la paix américain.Le signal du départ des campeurs a été donné le 5 Septembre dernier par M Fabacary  Bodian, gouverneur de la région de Kédougou.


C’est pour la quatrième année consécutive que le campement villageois de Dindéfello abrite ce genre de camps de vacances.
Cette année, ils sont environ 80  élèves des différents collèges de la région de Kédougou sélectionnés sur la base de leurs résultats scolaires à participer à ce camp de vacances.
Ils sont encadrés par 7 moniteurs diplômés de collectivités éducatives et des volontaires du corps de la paix américain.
Un important dispositif sécuritaire a été mis en place pour contrôler les mouvements des campeurs dans les lieux d’activités et  le centre d’hébergement.
Revenant sur les objectifs de ce camp de vacances M Ibrahima Keita,le président de l’Association pour le Développement Durable de Kédougou(ADDK)a soutenu «   partout au Sénégal ,des colonies s’organisaient en général pour les fils de richards,  nous avions décidé à notre tour de combattre cette injustice en organisant avec les volontaires du peace corps un camp de vacances  pour permettre  aux fils de pauvres qui ont d’excellents résultats à jouir pendant ces moments comme tous les autres enfants…».
A ce jour plusieurs activités ont été réalisées par les campeurs.
Celles-ci tournent autour de la fabrication de la crème cassia, la préparation de la bouillie enrichie, l’initiation à la production de textes et à la rédaction administrative au reboisement, à l’agroforesterie, à la découverte du milieu. A cela s’ajoutent  la pratique de divers jeux, l’initiation à l’art, aux chants et danses traditionnels.
 « Les activités que nous menons ici sont très utiles, la crème cassia est efficace contre les piqûres de moustiques, la bouillie enrichie lutte contre la malnutrition, nous  avons appris les règles de vie en groupe. Vraiment nous remercions les organisateurs de ce camp de vacances et leurs partenaires financiers… » a laissé entendre Aminata Ndongo élève au collège de Fongolimbi par ailleurs bénéficiaire de ce camp de vacances.
Il faut dire qu’au cours de séjour au  campement villageois de Dindéfello, les campeurs ont reçu  en visite plusieurs autorités.
Il s’agit de M Mark English le Directeur de la compagnie MDL (Mineral Deposite Limitted), M Ibrahima Guèye responsable de la sécurité à  MDL, de M Abdou Karim Keita parrain de cette quatrième édition, de M Mamadou Cissé président de la chambre de commerce de Kédougou entre autres…
Toutes ces autorités  accompagnées  de fortes délégations ont été accueillies dans une forte chaleur humaine.
Même si ces  autorités ne sont pas rendues à Dindéfello  à la même date, chacune d’elles a profité de l’occasion pour livrer divers messages aux campeurs.
« En vous regardant je pense au futur, les activités de ce camp vous préparent à la vie, elles créent des liens entre vous et instaure une meilleure communication entre les enfants de la région je suis honoré de votre participation » a précisé Mark English le Directeur de la compagnie MDL (Mineral Deposite Limitted).
M Abdou Karim Keita président de l’ Association Kédougou Action Développement(AKAD),en tant que parrain de cette quatrième édition a exhorté les campeurs à cultiver le culte de l’excellence en continuant à travailler à l’école en servant de modèles et en évitant certaines déviances.






































Le retour des campeurs est prévu pour le jeudi 15 septembre 2011, date marquant la fin de cette quatrième édition de l’université de vacances de Dindéfello qui est sur le point de connaitre un succès éclatant.