mercredi 31 août 2011

KEDOUGOU LA KORITE CELEBREE SOUS LE SIGNE DE LA PAIX ET DE LA STABILITE POLITIQUE


Kédougou  a célébré ce mercredi 31 août 2011 l’aïd el fitr marquant la fin du mois béni de ramadan.
La paix, la concorde  et le maintien de la stabilité politique dans le pays à la veille de l’élection présidentielle qui se pointe à l’horizon ont occupé des places de choix dans le sermon d’Elhadj Mamadou Diaby imam de Madina Kénioto.
Madina  Kénioto  est un village situé à environ 3km à l’Est de Kédougou.
Ce village doit sa célébrité à la culture du manioc et à la l’enseignement du coran qui y occupent des places importantes.
C’est pourquoi, M Habib Léon Ndiaye, le préfet de Kédougou et son adjoint M Moussa Ba ont effectué le déplacement sur Madina Kénioto pour sacrifier à la tradition.
La prière des deux raakaas a été dirigée par l’imam ratib Elhadj Mamadou Diaby. Il est arrivé  aux environs de dix heures ce mercredi 31 août 2011 à la mosquée sous l’escorte de ses talibés chantant les louanges du prophète Mohamed (Psl).
Et la prière démarra aussitôt après. Dans son sermon, l’imam Elhadj Mamadou Diaby a exhorté les fideles au respect des interdits et surtout au retour à Dieu de pratiquer l’islam seule voie du salut à combattre le péché jusque dans ses derniers retranchements.

Accompagné de son adjoint M Moussa Ba, M Habib Léon Ndiaye, le préfet de Kédougou a  présenté les messages et les vœux de l’administration et du gouvernement.
«  Nous  sommes ici pour magnifier et vivifier les traditionnelles relations qui existent entre le pouvoir spirituel et le pouvoir temporel, les chefs religieux ont toujours forgé le cœur  et l’esprit des fideles  …nous sollicitons vos prières pour le développement de la région de Kédougou.. » a laissé entendre M Ndiaye.
Il a par ailleurs sollicité  des prières pour l’organisation d’une élection présidentielle apaisée en 2012 et  le maintien de la stabilité politique au Sénégal.
En réponse à cette requête du chef de l’exécutif départemental, l’imam Elhadj Mamadou Diaby n’est pas allé par quatre chemins pour faire   quelques prédictions : « il n’y aurait que trop de bavardage autour de la présidentielle de 2012, jamais le sénégal ne sombrerait dans une crise, le  sénégalais est  bien éduqué sur le plan religieux, les bénédictions des saints hommes que le sénégal a connu n’accepteront jamais que leur pays devienne une poudrière…le sénégalais idéal n’est pas capable de faire certaines atrocités »
Il reviendra à la charge pour prévenir les fauteurs de troubles «   En cas de dérive, les pyromanes   et les mythomanes seront les premières victimes, le Sénégal est un pays de paix et il le restera autant que Dieu le voudra… ».
Enfin l’imam Elhadj Mamadou Diaby a formulé des prières pour le chef d’Etat et l’ensemble des membres du gouvernement  afin qu’ils puissent avoir la santé et la force d’organiser une élection présidentielle transparente et apaisée ,non sans oublier des prières  pour le maintien  de la stabilité économique politique et sociale dans un Sénégal prospère.
Adama  Diaby







jeudi 25 août 2011

Kédougou,une région naturellement belle

La saison des pluies à kédougou  ne se caractérise pas seulement par les inondations.
Il existe divers coins fabuleux où l'on peut  se réfugier  pour  se divertir à volonté.
Mais hélas  si nous ne mettons pas en avant la protection de notre environnement toute cette beauté finira par disparaître. Qu'allons nous alors léguer aux générations futures ?
Suivez moi,je vais vous conduire quelque part dans les environs de la commune de kédougou.

lundi 22 août 2011

INONDATIONS AU RENDEZ- VOUS UN DEBUT DE WEEK-END MOUVEMENTE A KEDOUGOU


La commune de Kédougou  a enregistré ces derniers jours d’importantes quantités d’eau,. Les quantités enregistrées ce dimanche ont fait déborder le vase
Bilan plusieurs champs et maisons envahis par la crue du fleuve Gambie.

Ce dimanche 21 Aout 2011, une importante quantité de pluie s’est abattue sur la commune de Kédougou. Toute la journée, la plupart des habitants sont restés barricadés chez eux.  Dans la rue, seuls quelques rares individus vaquaient à leurs occupations sous  la pluie qui n’a pas encore dit son dernier mot.
Ce lundi 22 Aout 2011, les habitants des zones périphériques situées sur les abords du fleuve Gambie  se sont réveillé les pieds dans l’eau.
Leur surprise a été d’ autant plus grande qu’ils ont remarqué que le fleuve Gambie a commencé sa crue habituelle.
Cette crue du fleuve Gambie occasionne toujours des inondations.
Les toutes  dernières inondations  survenues dans la commune de Kédougou  datent de la nuit 17 au 18 septembre 2009.
 Cette année, les inondations se sont  produites ce lundi 22 Aout 2011 donc plus tôt que prévues.
Malgré les nombreux dégâts occasionnés (plusieurs champs et maisons envahis, une bonne dizaine d’habitants délogés) ,les nuages continuent encore à déverser leurs froides larmes sur Kédougou.
Les habitants des zones périphériques situées aux abords du fleuve Gambie ne savent plus à quel saint se vouer.
«  Tout a commencé ce matin lorsque nous avons constaté que l’eau avançait vers nos cases, cela a été si rapide que nous n’avons pas eu le temps de sauver nos bagages… » a laissé entendre larmes aux yeux Mme Kadidiatou Diallo, veuve au quartier Dalaba de Kédougou..
M Hawa Samoura, ménagère  au quartier Dalaba abondera da dans le même sillage
«  Nos cases, notre cuisine et nos toilettes se sont écroulées, nos ustensiles de cuisine ont été emportées par les eaux, nous avions vu partir tout le reste de nos céréales sous les eaux… »
Suite aux  importantes quantités de pluies recueillies ces derniers temps, force est de reconnaitre l’esprit d’anticipation des autorités qui ont su très tôt  donner les consignes nécessaires aux habitants des zones inondables quelques jours avant la crue du fleuve Gambie.
 Il est du devoir de toute bonne volonté et de toute conscience collective de venir en aide aux populations sinistrées qui n’ont jamais  décidées d’être dans cette situation.
Par ailleurs, les chefs de services de l’administration civile et militaire, les groupements de promotion féminine (gpf), la croix rouge, la presse et le reste de la population sont tous mobilisés pour apporter du soutien en cas de besoin.


















Loin de là, les populations de la commune de Kédougou sont loin de retrouver leur quiétude, la pluie continue à s’abattre sur la ville à l’instant même. Les grondements  de tonnerre prolongés rappelant les bombardements de Hiroshima et Nagasaki  deviennent une autre menace.

jeudi 18 août 2011

KEDOUGOU : RELANCE DE LA PRODUCTION COTONNIERE,LA SODEFITEX DECLENCHE « UNE OPERATION COMMANDO » CONTRE LE TRAFIC D’INTRANTS


M  Bachir Diop, le Directeur Général  de la Sodefitex  vient d’effectuer une tournée nationale auprès des coton-culteurs. A Hamadi-Hery dans l’arrondissement de Bandafassi, il a exhorté les producteurs à redoubler d’efforts  dans la production, d’ opter pour une utilisation rationnelle des intrants et surtout de rester vigilants   pour lutter farouchement contre le trafic d’ intrants .

A LA DECOUVERTE DE SES REALITES CACHEES DE KEDOUGOU


Avec ses 16821 kilomètres carrés de superficie, la région de Kédougou présente beaucoup d’atouts sur le plan touristique et culturel. Un atout de taille qui pouvait pourtant être utilisé par les habitants pour booster le développement de la « terre des Hommes ».


Tout visiteur qui se rend à Kédougou pour la première fois se croira dans un autre monde.
Cette localité réputée être l’une des régions les plus chaudes dispose de richesses qui n’existent nulle part ailleurs.
La pluviométrie y est abondante, une copie conforme des conditions géo- physiques de la république sœur de Guinée Conakry.
La configuration du relief montre une succession de collines, de plateaux et de bas-fonds. De tout temps, la vie à proximité des collines ou  sur les plateaux a été un plaisir pour bon nombre d’habitants de cette région naissante. C’est le cas de Dandé dans la communauté rurale de Dindéfello, Iwol, Bandafassi, Dimboli,  entre autres…
Dandé est un village suspendu à prés de 2OO mètres d’altitude au dessus de Dindéfello.
Dandé est un village fondé vers 1941 par deux frères guinéens (Manga Koumaladio Diallo et Manga Yoro Benté Diallo)  originaires de Dougari (Guinée Conakry). Ces deux frères sont arrivés là parce qu’ils fuyaient la dictature coloniale qui leur soutirait de temps à autre des betes de leurs troupeaux. Une fois sur les lieux, des battues furent organisées pour débusquer les animaux sauvages et faire une connaissance du terrain.

C’est au cours de ces battues que des grottes contenant des lits en raphia confectionnés par des Bediks, des peuples foncièrement opposés à l’islamisation que voulait leur imposer Alpha Yaya Diallo.
Ces grottes vont porter le nom d’Alpha Yaya Diallo et le village va prendre le nom de Dandé qui signifie lits au pluriel en pulaar.
Alpha Yaya Diallo était un guerrier peulh guinéen  qui   tira sa renommée des différentes batailles qu’il livrait contre les  peuples animistes pour les obliger à embrasser la religion musulmane.
Une des plus grandes casernes militaires de la Guinée Conakry  a été baptisée camp Alpha Yaya.
Autrefois, les grottes de Dandé, avec ses nombreux compartiments servaient de refuge au guerrier Alpha Yaya et à ses hommes.
Une fois à l’abri des regards, à partir de certaines composantes des roches extraites des parois des grottes, ils  préparaient  de la poudre pour leurs fusils de fabrication artisanale.
Les grottes d’Alpha Yaya de Dandé accueillent  chaque année des  centaines  et des  centaines de visiteurs  qui profitent de ces visites pour se rendre à la  source de la cascade de Dindéfello.
Ces créatures  extraordinaires dépassent largement l’imagination de l’Homme, la surprise qui s’ensuit forge davantage la foi sur l’existence d’une puissance  divine  (Dieu).

KEDOUGOU : L’AKAD OUTILLE SES RELAIS COMMUNAUTAIRES A LA BASE


Attention  aux excès !!! ,le jour s’est levé.
Les  populations des zones minières  prennent  de plus en plus  conscience de leurs droits…
L’Association Kédougou Action Développement (AKAD) a organisé ce jeudi 04 Aout dernier  un atelier de renforcement  de capacités  des relais communautaires issus des villages riverains des zones d’exploitation minière.

Salémata : mariage précoce, quand on compromet le destin d’une jeune fille bassari


Une tournée de sensibilisation a conduit l’équipe de la scofi dans le département de salémata plus précisément à Oubadji (Edalé). Elisabeth Boubane élève en classe va-telle franchir les limites de l’élémentaire
La lutte contre les mariages précoces et le maintien des filles à l’école  constituent et demeurent des priorités pour le comité régional de la scofi de Kédougou.
Juste après être informé du cas Elisabeth Boubane, une délégation de la scofi a effectué le déplacement pour se rendre sur les lieux.
La première étape de cette tournée à consisté à une visite de courtoisie aux autorités administratives du département de salémata.
Ainsi, de la préfecture à l’inspection départementale de l’éducation à la sous préfecture de Dar-Salam, les membres de la délégation de la scofi ont reçu soutien  et recommandations des autorités.
«  nous allons vous soutenir dans ce combat,  il faudrait mettre en avant la prévention par  la mise en œuvre  de campagnes de sensibilisation permanente… » a conseillé M Dame Touré, inspecteur départemental de l’Education de Salémata.
A la suite de cet entretien avec les autorités administratives de Salémata, la délégation de la scofi s’est rendue à Oubadji en compagnie de M Thionta Bonang président du conseil rural d’Oubadji. 
La famille d’Elisabeth vit à Edalé, un petit village situé non loin d’Oubadji au cœur du pays bassari. Le décor de l’habitat est caractérisé par  des maisons sans clôture parsemées çà et là.  Tout prés  de là, une dizaine de ruches sont accrochées au flanc  gauche d’une case soigneusement coiffée .Elle  partage l’espace avec d’autres cases   laissant entre elles un grand vide favorisant une circulation de l’air à volonté.
Une dame coumba Bangar van en main, se tiraillait quelques graines de céréales avec le bétail et la volaille qui l’entouraient, s’affairant ainsi à une de ses taches domestiques quotidiennes.
A  la suite d’une brève présentation de la mission du comité régional de la scofi, les parents de la victime se sont prononcés sur cette affaire.
« ce jour là Elisabeth B, était à l’école lorsqu’un mauritanien est venu demander sa main…, j’ignore comment elle a connu ce maure, à son retour nous avions tenu une réunion de famille pour  nous concerter… » a laissé entendre Mme coumba Bangar la maman de la jeune élève en question.
Elle reviendra à la charge pour ajouter : « comme j’avais divorcé avec son papa qui n’est plus là, le dernier mot m’est revenu, j’ai alors été consentante pour  sceller le mariage entre ma fille Elisabeth et le mauritanien… ».
Ainsi à tour de rôle, les différents membres de la délégation ont de long en large avancé des arguments convaincants pour raisonner les parents d’Elisabeth.
« Même si le mariage est déjà  consommé, la jeune Elisabeth devra poursuivre ses études jusqu’à l’âge de 16 ans, c’est son droit, mesurez les avantages qu’elle pourra bénéficier en poursuivant ses études… » a soutenu Mme Bintou Founé Danfakha présidente du comité régional de la scofi de Kédougou.
Outre cette réunion avec les parents d'Elisabeth,la délégation a profité de cette occasion pour tenir une séance de causerie avec la population d'Oubadji.
Loin de toute considération, les différentes interventions des membres de la délégation ont permis aux participants de comprendre tous les enjeux liées à la  scolarisation et du maintien des filles à l’école.
C’est ce qui a poussé la maman d’Elisabeth à s’engager  dans persuasion de l’époux d’Elisabeth pour lui permettre de poursuivre ses études.
La jeune Elisabeth Boubane a un destin un peu semblable à celui d’Oumou Djiba Diallo
Si celle –ci a  échappé de justesse au mariage précoce et forcé, Elisabeth Boubane s’est laissée entrainer dans les méandres d’une vie conjugale quasi-insupportable.
Cette bataille a été perdue, la guerre continue…
Le mariage précoce a été consommé,  Elisabeth a rejoint le foyer conjugal . Elle  subira d’autres épreuves autres que l’ entrée en sixième et le certificat de fin d’études élémentaires. Son destin a été ainsi compromis .
La scofi compte s’engager aux cotés du projet whebsa et de l’administration pour remporter d’autres  combats pour le bonheur de l’éducation des filles, l’éducation de l’humanité..

KEDOUGOU : LES FEMMES DE THIOKETHIAN AU DEVANT DE LA SCENE


«  Il faut travailler encore travailler, toujours travailler… » Voilà  tout un symbole que les femmes de Thiokéthian  ont fini de s’approprier.
Aujourd’hui cette conviction se matérialise par la réalisation de diverses activités de promotion du développement de leur  village malgré les obstacles rencontrés.

Thiokéthian est un village peulh situé à environ 8 kilomètres au nord- Ouest de Bandafassi  le chef- lieu d’arrondissement.
Dans ce village d’agriculteurs et d’éleveurs, les femmes ont très tôt compris que seule une collectivisation de leurs idées pourrait alléger en partie leur souffrance.
Le premier pas a été la création d’un groupement de promotion féminine.
Mme Salé Diallo la présidente du groupement des femmes de Thiokéthian  s’en réjouie : «  autrefois, nous travaillions en rangs dispersés, ce sont les enseignants  du village qui nous ont  aidé à nous organiser…, maintenant les choses commencent à bouger… ».
Toujours bénéficiant de cet encadrement bénévole, rapproché et désintéressé  des enseignants, le groupement des femmes de Thiokéthian mène chaque année diverses activités socio- économiques.
Ces activités tournent autour du maraichage, de la réalisation de champs collectifs, mais aussi de l’organisation de séances de sensibilisation sur les maladies (IST/ VIH sida  entre autres…).











Cependant, les difficultés  ne manquent pas dans la réalisation de ces activités  rajoute Mme Salé Diallo, la présidente du groupement : «  nous sommes  confrontées à un problème d’eau, de matériels et ’intrants, l’écoulement de nos produits nous rend difficile le travail … ».
Elle reviendra à la charge pour adresser des doléances  au chef de l’Etat et aux bonnes volontés : « nous,  femmes de  Thiokéthian, sommes mobilisées derrière le Président de la République,  et en faveur de toutes ses idées pour le changement de la condition  féminine…, cela suppose aussi une assistance  à  notre groupement …».
Force est de reconnaitre que depuis sa création en 2005,ce groupement n’a jamais reçu  d’appui, ni de subvention de l’Etat …,les membres  de ce groupement se contentent des cotisations des membres pour pouvoir bénéficier annuellement de crédits- campagne auprès d’une institution financière de la place.
De l’avis de M Abdoul khadre Ba  le gérant de cette institution financiere : « les femmes de Thiokéthian constituent un modèle dans la région de kédougou ; elles remboursent toujours leur crédit –campagne à 100% …».
D’où la nécessité de trouver d’autres formules pour soulager ces braves femmes de Thiokéthian qui ont  très tôt épousé les  idées novatrices en matière de promotion féminine  de son excellence Me Abdoulaye Wade  ,le président de la République.

jeudi 11 août 2011

KEDOUGOU : QUAND ON CHANTE LES VERTUS DU FONIO !!!


 Dans la région de Kédougou  les vertus du fonio ne sont plus à démontrer .La détermination et l’engagement des femmes et des producteurs dans la filière fonio  contribuent à l’atteinte de la souveraineté alimentaire.
De son nom scientifique « digitaria exilis », le fonio est certainement la plus ancienne céréale cultivée en Afrique de l’Ouest.
Ses grains minuscules de moins d’un millimètre  sont très difficiles à décortiquer. Le fonio est généralement cultivé sur des terres légères, sableuses ou caillouteuses car il est peu exigeant et s’accommode aux sols pauvres ou aux mauvais terrains.
Le fonio a longtemps été considéré comme une céréale mineure, un aliment de soudure des populations pauvres.  Kédougou « région pauvre » a très vite compris cette situation en s’investissant très tôt dans la culture du fonio base  de l’alimentation locale.
Autrefois nullement cultivé  ailleurs qu’à Kédougou, en guise de plat d’hospitalité, le fonio occupait une place centrale dans le menu des hôtes  venus de l’étranger ou des autres régions du pays. Généralement  le fonio est servi  aux hôtes, accompagné d’une sauce d’arachide ou de poulet bien rôti. C’est pourquoi ceux –ci gardaient les meilleurs souvenirs de Kédougou.
Après leur retour, ils ne cessent de réclamer encore et  encore du fonio.
A l’époque les éloges à l’endroit du fonio cachaient mal la forêt  des obstacles qu’il fallait surmonter pour servir du bon fonio, du fonio de qualité.
Les femmes transformatrices, les producteurs  et tous les acteurs de la filière fonio de Kédougou sont mobilisés pour donner au fonio la place que cette céréale occupe aujourd’hui.
Ainsi, le gie Koba-Club 1 de Mme Adja Aissatou Aya Ndiaye a remporté à quatre reprises le Grand Prix du Chef de l’Etat pour la Promotion de l’Entreprenariat Féminin.
Grace au  soutien des partenaires au développement tels que le programme Usaid /Wula Nafaa, Keoh entre autres, le Gie  Koba-Club 1 a su révolutionner le secteur de la transformation du fonio.
  Le 27juillet de chaque année, des séances d’exposition  et de dégustation de divers plats à base de fonio sont généralement prévues à l’occasion de la célébration de la journée mondiale du fonio.
Bon appétit !!!

CHANTONS ENSEMBLE LES LOUANGES DU FONIO



 Extrait du discours de M Tama Bindia 1er adjoint au maire de la commune de Kédougou , discours prononcé à l’occasion de la célébration de la journée internationale du Fonio le mercredi 27 juillet 2011 au Cdeps de Kédougou.



 
« Funia » en bassari «  fœunié  »  sur en peulh  « finndo » en malinké et « foundénaa » en diola, toutes les langues locales se rapprochent pour désigner le fonio ,le fonio qui est le trait d’union entre les ethnies de la région de Kédougou  et les frères du  mali et de la guinée.


Mes  voisins peulhs pourront se vanter devant leurs cousins diolas et sérères d’être les producteurs de la céréale la plus mystérieuse à considérer sa capacité d’adaptation, le fonio  peut pousser partout, le fonio peut s’adapter à tous les climats
Que le diola producteur de riz sache que le fonio dix fois plus petit que le riz a dix vertus de plus que le riz
Que le sérère producteur de sorgho sache que le fonio dix fois plus petit que le sorgho a dix vertus de plus que le sorgho.
Baptême ou mariage, les invités apprécieront les mets à base de fonio
Rite divinatoire et comme le « nithii » en pays bassari ou le « mougnimor » 
en pays bedik , le fonio est là pour les offrandes
Période de soudure, le fonio sera la première céréale disponible
Maux de ventre chez la femme en couche, le fonio sera là pour la soulager
 Diarrhées répétitifs, manger du fonio est une solution




Constipation chez un hôte, utilisez le fonio
Personne diabétique, recommandons lui le fonio
 Entorse ou luxation la paille de fonio est un recours là où il n’y a pas d’hôpital
La paille du fonio  … que de vertus le  fonio
La liste est loin d’être exhaustive
Le fonio mérite des  journées de reconnaissance
Le fonio est une céréale à préserver
La culture du fonio est à encourager
La transformation du fonio est à développer.
M Tama Bindia

mardi 9 août 2011

Kedougou ,en images


Cascade de Dimboli ,arrondissement de Fongolimbi







Notre belle région de Kédougou en images